« Philosophie/Bonheur » : différence entre les versions

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==== Bonheur de la vie contemplative ====
*[[Aristote]] : le bonheur est le souverain bien. Il consiste, pour chaque être, à remplir la fonction naturelle qui lui est propre. Cet accomplissement s'accompagne de plaisir, car le plaisir naît de la perfection de l'activité, ''« perfection qui s’ajoutes'ajoute par surcroît comme à la fleur de l’âgel'âge s’ajoutes'ajoute la beauté. »'' La question qui se pose alors pour Aristote est de savoir quelle est la fonction propre à l'homme, la finalité qui lui procurera le bonheur. Cette fonction est selon lui la [[raison]], l'activité de l'intellect. Mais chacun peut trouver du plaisir dans certaines activités particulières où sa nature se réalise pleinement :
:« ''Ceux qui trouvent du plaisir à s’exercers'exercer à la géométrie deviennent meilleurs géomètres... et il en va de même de ceux qui aiment la musique, l’architecturel'architecture et les autres arts : ceux là progressent dans l’ouvragel'ouvrage qui leur est propre qui éprouvent du plaisir à l’exercerl'exercer.'' » (''Ethique à Nicomaque'').
 
Le bonheur est donc l'expression d'une excellence, i.e. d'une vertu. Néanmoins le bonheur suprême reste celui qui accompagne l'activité de la raison, ce qui en fait un idéal quasi-surhumain :