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Catherine offrit la paix, qui fut signée la même année à Saint-Germain. Les protestants obtinrent enfin la liberté de conscience, l'admission aux fonctions publiques et quatre places de sûreté : la Rochelle, Montauban, Cognac, la Charité. Leur chef, le jeune Henri de Béarn, devait épouser Marguerite, sœur du roi ; mais la reine mère, après avoir flatté Coligny, prit ombrage de son influence sur l'ensprit du jeune roi et voulut le faire assassiner. Le coup ayant manqué, elle conçut le dessein de faire périr les principaux chefs huguenots. Elle arracha à Charles IX son consentement et le massacre eut lieu dans la nuit de la Saint-Barthélémy, le 24 août 1572.
;La Saint-Barthélémy
[[Fichier:Massacre saint barthelemyFrancois_Dubois_001.jpg|thumb|Le massacre de la Saint-Barthélémy, par François Dubois (1576)]]
Charles IX, après avoir résisté plusieurs heures aux obsessions de sa mère, finit par s'écrier avec peur et colère : « Tuez-les tous, du moins, afin qu'il n'y en ait pas un seul pour me le reprocher après ». Le soir même du 23 août, le roi aurait tenu une réunion avec ses conseillers (le « conseil étroit ») pour décider de la conduite à suivre. S'y trouvaient la reine mère, le duc d'Anjou, le garde des sceaux [[w:René de Birague|René de Birague]], le maréchal de [[w:Gaspard de Saulx|Tavannes]], le [[w:Albert de Gondi|baron de Retz]], et le [[w:Louis IV de Nevers|duc de Nevers]]. Il n'existe aucun document permettant d'affirmer avec certitude que la décision d'abattre les principaux chefs militaires protestants ait été prise lors de cette réunion. Vu les circonstances, le conseil décida de procéder à une « justice extraordinaire » et l'élimination des chefs protestants fut décidée. Il s'agissait de mettre hors d'état de nuire les capitaines de guerre protestants. Le conseil épargna les jeunes princes du sang, le roi de Navarre et le prince de Condé.