« Photographie/Personnalités/A/Jean Agélou » : différence entre les versions

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Il est surtout connu pour les photos de [[nu]] qu'il réalisa au début du XXe siècle. Ses photos étaient signées « JA » et l'un de ses modèles favoris était connu sous le nom de « Fernande ». Nous parlerions aujourd'hui de « photographe de charme », catégorie au demeurant for mal définie et non dénuée d'ambiguïté.
 
Les années 1900 marquent un certain âge d'or de la photographie érotique, mais les images circulent sous le manteau et les photographes sont contraints à une certaine discrétion. D'où, évidemment, la signature « JA » bien connue des amateurs mais derrière laquelle s'est longtemps caché l'ami Agélou. Il a fallu longtemps pour que l'on découvre le véritable auteur, né en octobre 19781878 de parents vivant à Alexandrie. Après avoir publié ses clichés dans la revue « L'Étude académique », publication théoriquement réservée aux artistes et qui comptera jusqu'à 20.000 abonnés, il devint son propre éditeur de [[Photographie/Histoire/La carte postale photographique|cartes postales]]. On dit que ses œuvres, susceptibles de remonter le moral des troupes, ont facilement traversé la censure pour circuler dans les tranchées, lors de la première guerre mondiale.
 
Les mœurs ont bien changé au fil des années. Curieusement, l'âge des modèles, de 20 à 24 ans, est toujours mentionné. L'une des modèles n'a que 14 ans, ce qui sans doute choquerait à notre époque « moderne » et vaudrait à l'auteur les foudres de la justice. À cette époque, pour respecter la loi du 16 mars 1899 et celle, plus contraignante, du 7 avril 1908 (les ligues de vertu ont frappé), les revues érotiques sont vendues ou expédiées sous enveloppes cachetées. Elles cachent en réalité la vente par correspondance de cartes postales « coquines » qui souvent témoignent d'une grande complicité entre les modèles, probablement très intéressés par les bénéfices, et les photographes.