« Photographie/Techniques particulières/Reproduction des documents/Duplication des diapositives » : différence entre les versions

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=== Choix de l'éclairage ===
 
La lumière du soleil constitue évidemment la source la plus puissante et la plus économique, mais elle varie considérablement en fonction de la saison, de l'heure et des conditions météorologiques. Faute de pouvoir la contrôler, mieux vaut éviter de s'en servir, sous peine d'obtenir des résultats totalement aléatoires.
 
Les [[lampes à incandescence]] sont théoriquement les meilleures sources possibles car les diapositives sont toujours un peu trop bleues, volontairement, de façon à mieux rendre les couleurs lorsqu'un les projette à l'aide d'une lampe tungstène qui émet un large excès de rouge. En pratique elles présentent de nombreux inconvénients, elles vieillissent en émettant progressivement moins de lumière, et une lumière plus rouge ; en outre leur émission varie très vite en fonction de la tension du secteur, à la fois en quantité et en qualité. Lorsque celle-ci augmente, l'émission est plus intense et contient davantage de bleu, lorsqu'elle diminue, l'émission diminue aussi et la lumière tire davantage vers les teintes chaudes. C'est pourquoi les amateurs qui reproduisaient eux-mêmes leurs diapositives obtenaient souvent des duplicata à la fois bleus et surexposés, ou rouges et sous-exposés, lors d'une même séance. L'utilisation de lampes à iode alimentées à travers un régulateur de tension s'impose, si l'on veut obtenir des résultats constants.
 
Les lampes à incandescence présentent également d'autres défauts : le dégagement de chaleur peut, sinon endommager directement la diapositive, du moins provoquer des déformations en cours de prise de vue, rendant les photos floues. Ce phénomène se reconnaît facilement car il n'est pas uniforme : les parties floues sont celles qui ont glissé ou qui se sont gondolées, les zones de netteté correspondent aux endroits où la diapositive était bien maintenue dans son cadre. Par ailleurs, les torches puissantes ont un effet désastreux sur le vieillissement et l'altération des couleurs. Une petite lampe à iode peu puissante vaut nettement mieux qu'une torche destinée au cinéma.
La lumière du soleil constitue évidemment la source la plus puissante et la plus économique, mais elle varie considérablement en fonction de la saison, de l'heure et des conditions météorologiques. Faute de pouvoir la contrôler, mieux vaut éviter de s'en servir.
 
Finalement ce sont les [[flashes électroniques]] qui apportent la solution la plus simple et la plus fiable. On ne peut toutefois pas les utiliser seuls, un éclairage continu à incandescence ou autre est nécessaire pour faire le cadrage et la mise au point. Par ailleurs, il faut procéder systématiquement à des essais car la cellule de l'appareil devient inopérante, d'où le passage obligé par le mode manuel. Il faut aussi veiller à ce que les condensateurs du flash utilisé soient toujours chargés de la même manière. Si le flash n'a pas été utilisé depuis longtemps, faire partir à vide une dizaine d'éclairs est une bonne idée, car cela régénère les condensateurs électrolytiques. Par ailleurs, une fois la lampe témoin allumée, la charge continue ; il faut donc attendre suffisamment longtemps, par exemple une minute après l'allumage, avant de déclencher, de façon que la puissance maximale soit atteinte à coup sûr, pour chacune des prises de vues. Il va sans dire, mais c'est encore mieux en l'écrivant, qu'une bonne alimentation secteur vaut mieux qu'un jeu de piles ou de batteries à moitié déchargé.
 
=== Les films ===