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* KISSELBACH, Theo .- La photographie à l'[[infrarouge]], pp. 36-38.
* Glané à la photokina, pp. 39-41.
 
 
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== n° 3 (1969) ==
* La photographie contre le malaise de notre temps, p. 89.
* FLÖTER, Hubs .- Carrières devant l'objectif, pp. 90-97.
* Un amateur inconnu : [[Bernd Spitzkatz]], pp. 98-105.
* SABAIS, Heinz Winfried .- La photographie, jeu et mode d'expression artistique, pp. 106-115.
* SCHEIBEL, Josef .- Deux utilisations inédites du magnétophone, p. 116.
* SPITZING, Günter .- Les [[flash]]es « pensants », étude sur les flashes automatiques, pp.117-119.
* BROERE, Chris W. .- Causeries sur la technique du Leica (XXXIV), pp. 120-121.
* GRÖGER, Fritz .- L'agrandissement au flash électronique, pp. 122-123.
* SCHEIBEL, Josef .- Le film diapositif Dia-Direct, dans quelques utilisations particulières, pp. 124-127.
* SCHEIBEL, Josef .- Trucs et tours de main, p. 128.
* SPITZING, Günter .- Les éclairages intenses, p. 129.
 
 
Développement assisté par magnétophone
 
Les diverses opérations nécessitées par le traitement des surfaces sensibles argentiques se succèdent selon un minutage précis, qu'il faut impérativement respecter si l'on souhaite obtenir des résultats constants. De façon classique, on utilise un compte-temps, mais cet appareil doit être réglé à chaque opération, ce qui est fort fastidieux et très facilement source d'erreurs, surtout quand la routine s'installe.
 
En outre, selon la loi de Murphy, plus communément désignée sous le nom de « loi de l'em... maximum », c'est toujours au moment où l'on a les mains occupées que ce réglage doit avoir lieu.
 
Une façon élégante de résoudre ce problème est d'utiliser un magnétophone out tout autre enregistreur sur lequel on inscrit les données du traitement et des « tops » correspondant au début et à la fin de chaque phase.
 
== Bibliographie ==
* SCHEIBEL, Josef .- Deux utilisations inédites du magnétophone. In : Leica Fotografie, n° 3, 1969 , p. 116.
 
 
Prise de vues en accéléré
 
Cette technique permet de « raccourcir le temps ». Elle consiste à prendre des photographies d'un sujet, à intervalles réguliers, pour montrer l'évolution d'un processus trop lent pour être perceptible lors d'une observation « normale ». Elle est bien entendu tout-à-fait analogue dans son principe au cinéma « accéléré » mais beaucoup plus économe en surfaces sensibles.
 
À défaut d'un équipement spécial, il est possible de commander manuellement l'appareil photographique à intervalles réguliers. Cependant, effectuer par exemple une prise de vue toutes les heures, pendant une journée entière, peut être considéré comme une tâche particulièrement fastidieuse ; il est donc intéressant de l'automatiser.
 
Avec un appareil argentique, cette automatisation nécessite une motorisation pour effectuer l'armement de l'obturateur et l'avance de la pellicule. Il faut donc utiliser un appareil équipé d'un moteur intégré ou pouvant recevoir un moteur adaptable. Les appareils à déclencheur purement mécanique sont utilisables grâce à des accessoires qui se vissent dans la prise pour déclencheur souple mais l'idéal est d'utiliser un appareil pouvant être commandé directement par fermeture d'un contact électrique. Une complication classique tient à ce que les appareils argentiques les plus récents sont incapables de fonctionner sans alimentation électrique et qu'ils s'éteignent automatiquement au bout d'un certain laps de temps s'ils ne sont pas utilisés.
 
De nombreuses méthodes sont utilisables pour commander les prises de vues. On trouve dans le commerce des minuteurs ou intervallomètres réglables permettant d'envoyer les signaux adéquats à l'appareil. Beaucoup d'amateurs ou de professionnels ont pu bricoler de tels systèmes. On a parfois utilisé avec succès un magnétophone associé avec un synchroniseur pour projecteur de diapositives, les différents « tops » pouvant être espacés régulièrement ou non. Beaucoup d'appareils de grandes marques pouvaient aussi être munis d'un dos spécial permettant de programmer très facilement les prises de vues et de « réveiller » les circuits électroniques en temps utile.
 
Avec les appareils numériques les données ont profondément changé. Cependant, tous les modèles ne permettent pas le type de prises de vues envisagé. Le problème du moteur a disparu, de même que celui du changement éventuel de film, mais il n'est pas toujours possible de provoquer les déclenchements successifs par un dispositif automatique. Les bons vieux déclencheurs souples à câble sont devenus inutilisables ; les marques font désormais appel à des déclencheurs souples électriques adaptables via une prise spécifique ou à des systèmes sans fil utilisant les radiations infrarouges ou les ondes radio. Il n'existe plus guère de standardisation et de ce fait la possibilité d'adapter un système de type « intervallomètre » doit être étudiée au cas par cas.
 
== Bibliographie ==
* SCHEIBEL, Josef .- Deux utilisations inédites du magnétophone. In : Leica Fotografie, n° 3, 1969 , p. 116.
 
 
 
{{Ph s Personnalités}}
 
 
'''Bernd Spitzkatz''' est un photographe semi-professionnel allemand, né en 1938 d'un père berlinois et d'une mère rhénane.
 
Après ses études secondaires et un service militaire de deux ans, Bernd Spitzkatz a étudié pendant 6 ans les sciences économiques, mais il s'est de plus en plus orienté vers la photographie. C'est à 13 ans qu'il fit connaissance avec cette discipline, après avoir gagné un appareil « box » à une tombola. Par la suite, il utilisa un vieil appareil à soufflet appartenant à son père, puis un [[Rollei]]flex, avant de se convertir au [[Leica]]. Cet appareil, au fonctionnement très fiable, lui facilitait les prises de vues sur le vif, qu'il pouvait réaliser de façon discrète.
 
Bernd Spitzkatz a beaucoup voyagé et pris une part active aux activités de divers photo-clubs allemands Il considère comme ses modèles [[Henri Cartier-Bresson]], [[Hans Silvester]] et [[Thomas Höpker]]. Ses photos ont obtenu de nombreux prix, qui lui ont permis de compléter son équipement. Il a donné des cours de photographie et travaillé pour des agences, dans la [[photographie publicitaire]], pour des [[reportage]]s, ou encore pour des [[portraits]].
 
== Bibliographie ==
* Un amateur inconnu : Bernd Spitzkatz. In : Leica Fotografie, n° 3, 1969, pp. 98-105.
 
 
 
Le métier de modèle
 
Le métier de modèle attire et fait rêver de nombreuses jeunes filles mais ce rêve ne se réalise que pour un très petit nombre de postulantes, celles qui sont dotées d'une vraie beauté naturelle, d'un talent certain ou encore celles qui ont la chance de correspondre au type la mode. Dans une moindre mesure, ceci vaut également pour les jeunes hommes qui envisagent aussi cette carrière.
 
Il faut généralement plusieurs années pour qu'un jeune modèle apprenne à poser, à se maquiller, à se coiffer. Beaucoup se spécialisent pour la coiffure, la lingerie, les vêtements de sport, le visage, les mains ou les jambes. L'essentiel de cet apprentissage se réalise sur le tas, souvent au contact d'autres modèles plus expérimentés. C'est cependant en travaillant avec des photographes de talent que les modèles peuvent terminer leur formation et, le cas échéant, comprendre où se situent leurs limites.
 
Aucun visage, aucun corps n'est absolument parfait. La fraîcheur de la jeunesse est cependant indispensable dans la plupart des cas, ainsi que la qualité de l'expression du visage. Le reste est affaire d'artifice et de retouche. Les fards, poudres, fonds de teint, rouges à lèvres permettent de masquer les petits défauts et de mettre certains traits en valeur. Les perruques, nattes, rajouts ou postiches divers permettent de transformer rapidement la chevelure. La retouche des photographies, pratiquée de tous temps mais immensément facilitée par les méthodes numériques, permet d'effacer rides et/ou cicatrices, d'affiner la taille, d'allonger les jambes, etc. ou même de remplacer les jambes d'un modèle par celles d'un autre...
 
La plupart des modèles confient tout ou partie de leur carrière à une agence spécialisée. Ces officines sont souvent contestées dans les milieux de la mode ; les modèles y sont souvent considérées non pas en tant qu'êtres humains mais comme une simple marchandise, dont la valeur dépend non seulement des modèles eux-mêmes, de leurs possibilités, de leur esthétique, de leur équipement personnel, mais aussi de la demande et de la mode. Pendant un temps c'est le type « suédois » ou nordique qui est demandé, plus tard ce sont les Africaines ou les Asiatiques, et au début des années 2000 les « anorexiques ».
 
La photographie « de mode » est-elle une activité artistique ? Quand elle est pratiquée par des photographes et des modèles de talents, capables de créer entre eux l'atmosphère de complicité nécessaire pour aller au-delà d'un simple but de travail, sans aucun doute. Mais cette réussite n'est guère donnée qu'aux plus grands ; les autres n'ont pas le talent ni le génie qui pourrait les conduire à autre chose que la réalisation d'un travail plus ou moins standardisé. Dans la plupart des photos de mode, les photographes doivent mettre en valeur non pas les modèles ou leurs personnalités, mais les objets qu'ils sont chargés de faire vendre, vêtements, bijoux, sacs ou autres accessoires. Les modèles deviennent alors de simples porte-manteaux, auxquels on demande de prendre des expressions très neutres, impersonnelles, afin qu'ils ou elles ne « volent pas la vedette » aux produits montrés. Rares sont les photographes capables de réaliser, avec un tel « cahier des charges », des œuvres de valeur.
 
En Allemagne, jusqu'à la fin des années 1960, les agences de modèles tombaient sous le coup de la loi réprimant la « traite des blanches ». Si une agence offre aux modèles la possibilité d'être engagé(e)s et de se faire connaître, en échange elle ponctionne au passage de 10 à 60 % des gains.
 
L'emploi du temps des modèles les plus en vue est toujours très chargé et difficile à gérer. Chaque minute de répit est mise à profit pour le repos ou la détente, nécessaires pour garder un bon équilibre de vie. La durée de la carrière est courte, à 30 ans, tout est généralement terminé, il faut tourner la page et passer à autre chose.
 
* FLÖTER, Hubs .- Carrières devant l'objectif. In : Leica Fotografie, n° 3, 1969, pp. 90-97.