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Par l'intermédiaire de son ami Maurice Raynal, critique d'art à l'''Intransigeant'', Brassaï fit la connaissance de l'éditeur d'art [[w;Tériade|Tériade]], qui lui présenta [[w:Picasso|Picasso]], dont il a photographié les sculptures et l'atelier pour le premier numéro de la revue ''Le minotaure''. On lui doit aussi des portraits de [[w:Salvador Dalí|Salvador Dalí]], [[w:Henri Matisse|Henri Matisse]], [[w:Alberto Giacometti|Alberto Giacometti]], [[w:Jean Genet|Jean Genet]] et les surréalistes [[w:André Breton|André Breton]], [[w:Paul Éluard|Paul Éluard]], [[w:Robert Desnos|Robert Desnos]], [[w:Benjamin Péret|Benjamin Péret]], [[w:Tristan Tzara|Tristan Tzara]]. Une de ses photographies de la série des ''Graffiti'' sera utilisée en couverture du recueil de Jacques Prévert ''[[w:Paroles|Paroles]]'' en 1946.
 
De 1930 à 1963, Brassaï a collaboré à de nombreux périodiques, tels que ''Minotaure'', ''Verve'', ''Picture Post'', ''Lilliput'', ''Coronet'', ''Labyrinthe'', ''Réalités'', ''Plaisire de France'' ou encore ''Harper's Bazaar''. Pour cette dernière revue particulièrement, il a photographié de nombreux artistes, écrivains, etc.
 
Sa première exposition personnelle a montré des photographies de ''Paris de nuit'', en 1933, à Paris puis à Londres. En 1934 il a reçu la médaille Emerson à Londres pour son livre ''Paris de nuit''. Il a fait cette même année la connaissance de [[w:Henri Matisse|Matisse]] alors qu'il travaillait pour ''Verve''.
 
En 1940, malgré les sollicitations des Allemands, il refusa de demander une autorisation de photographier, et ne put donc ni publier ses photographies, ni poursuivre son métier.
 
En 1943 il a écrit ''Bistrot-Tabac'', puis commencé à photographier les sculptures de Picasso, travail qu'il publiera plus tard en 1949 avec un texte de Daniel-Henri Kahnweiler dans le livre ''Les sculptures de Picasso''. En 1944 il recommença le dessin. En 1945 il rencontra Gilberte-Mercédès Boyer, qu'il épousa en 1948. Il réalisa également des décors photographiques pour des pièces de théâtre ; en 1945 pour ''Rendez-vous'', de Jacques Prévert, Joseph Kosma et Roland Petit, créée au Théâtre Sarah-Bernhardt ; en 1947 pour ''En passant'', de Raymond Queneau, créée au Théâtre Agnès Capri ; en 1949 pour ''D'amour et d'eau fraîche'', d'Elsa Triolet, au Théâtre des Champs-Élysées ; en 1950 pour ''Phèdre'', ballet de Jean Cocteau et Georges Auric, à l'Opéra de Paris.
 
En 1949 il écrivit le poème surréaliste ''Histoire de Marie'', avec une préface d'Henry Miller.
 
En 1956, il tourna au Zoo de Vincennes le film ''Tant qu'il y aura des bêtes'' qui obtint un prix d'originalité au Festival de Cannes. En 1957 il obtint la Médaille d'Or à la Biennale de photographie de Venise, voyagea aux États-Unis et prit ses premières photographies en couleurs.
 
En 1974 Brassaï a reçu la Médaille de la Ville d'Arles et il fut élevé au rang de Chevalier des Arts et des Lettres. En 1976 il fut fait Chevalier de la Légion d'honneur. En 1978 il gagna le premier « [[Grand Prix national de la photographie]] », à Paris.
 
== Publications ==