« Photographie/Mesure de la lumière, posemètres/Généralités » : différence entre les versions

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== Introduction ==
 
Lors d'une prise de vue photographique, il faut soumettre la surface sensible, qu'elle soit un film ou un capteur, à une [[lumination]] convenable. Si cette lumination est trop forte, le cliché sera sur-exposé, l'image ne présenteraprésente aucun détail significatif dans les zones claires, les « hautes lumières », qui serontsont traduites par des plages blanches uniformes. Si au contraire cette lumination est insuffisante, le cliché seraest sous-exposé et cette fois ce sont les détails des « ombres » qui disparaîtrontdisparaissent dans un noir uniforme.
 
Il faut toutefois rappeler ici que siSi le [[contraste]] des luminances du sujet est tropplus important parque rapport aule [[contraste utile]] de la surface sensible (ce que l'on appelle aujourd'hui la « [[dynamique]] »), il seraest matériellement impossible d'éviter à la fois la sur-exposition et la sous-exposition. ÀIl toutfaut prendre,alors iltenter vautde limiter les dégâts : généralement mieux vaut en général « poser pour les lumières » de façon que celles-ci soient convenablement détaillées. En effet, lorsque l'onnous regardeexaminons une photographie, l'œilnotre regard se dirige instinctivement vers les zones claires et si celles-ci ne contiennent rien d'intéressant, alorssi onelles peutsont dire« vides quede matière », « percées », la photographie est techniquement et esthétiquement ratée. Le sacrifice des zones sombres est alors un pis-aller plus satisfaisantfacilement accepté que celui des zones claires.
 
Lorsque l'on ne disposait d'aucun appareil permettant de mesurer la lumière, la détermination de la lumination restait empirique. On pouvait tout de même faire appel à des « tables de pose » comme celles que l'on trouve encore, sous forme simplifiée, dans les emballages des pellicules. D'autres tables plus élaborées, comme celles de [[Pierre Selme]], permettaient de réaliser des expositions plus précises, à condition que l'on puisse définir correctement les conditions lumineuses, ; c'esttâche relativement facile par beau temps mais beaucoup plus délicatdélicate par temps nuageux ou lorsque l'on utilise la lumière artificielle. Au soleil, la bonne vieille '''règle du diaphragme 16''' reste d'actualité, même pour les photographies numériques.
 
Les choses ont changé avec l'apparition des premiers posemètres, des appareils de mesure capables d'évaluer de façon objective les caractéristiques lumineuses des scènes à photographier. Les posemètres sont a priori des '''luxmètres''', car ils mesurent les éclairements, mais ils fonctionnent le plus souvent comme des '''luminancemètres''' lorsqu'ils reçoivent la lumière réfléchie par le sujet et non la lumière incidente qui éclaire la scène.
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Les posemètres ont d'abord été des appareils indépendants, puis ils ont été progressivement intégrés aux appareils. Dans un premier temps, aucun couplage n'était assuré entre le posemètre intégré et les éléments de l'appareil lui-même ; il fallait donc afficher les réglages corrects en fonction des indications données par le posemètre, généralement sous la forme de la déviation d'une aiguille galvanométrique. Plus tard on a commencé à coupler les posemètres intégrés avec le diaphragme, l'obturateur et le réglage de sensibilité, ce qui a permis la réalisation d'appareils semi automatiques ou automatiques. Dans le cas des appareils numériques compacts, c'est généralement le capteur lui-même qui sert d'appareil de mesure, les réglages de vitesse et de diaphragme étant commandés par des circuits électroniques.
 
L'une des caractéristiques importantes des posemètres est leur angle de champ. Certains peuvent réaliser des mesures dites « spot » ou encore « ponctuelle » sur une faible partie du champ photographié, d'autresla plupart au contraire ont un champ de mesure beaucoup plus large. Sur quelques rares modèles, il est possible de choisir l'angle de mesure.
 
== Les tables de pose ==