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Il faut toutefois rappeler ici que si le contraste des luminances du sujet est trop important par rapport au contraste utile de la surface sensible (la « dynamique »), il sera matériellement impossible d'éviter à la fois la sur-exposition et la sous-exposition. À tout prendre, il vaut généralement mieux « poser pour les lumières » de façon que celles-ci soient détaillées. En effet, lorsque l'on regarde une photographie, l'œil se dirige instinctivement vers les zones claires et si celles-ci ne contiennent rien d'intéressant, alors on peut dire que la photographie est techniquement ratée. Le sacrifice des zones sombres est alors un pis-aller plus satisfaisant que celui des zones claires.
 
Lorsque l'on ne disposait d'aucun appareil spécifiquepermettant pourde mesurer la lumière, la détermination de la lumination restait empirique. mais onOn pouvait aussitout de même faire appel à des « tables de pose » comme celles que l'on trouve encore, sous forme simplifiée, dans les emballages des pellicules. D'autres tables plus élaborées, comme celles de [[Pierre Selme]], permettaient de réaliser des expositions plus précises, à condition que l'on puisse définir correctement les conditions lumineuses ; c'est relativement facile par beau temps mais beaucoup plus délicat par temps nuageux ou lorsque l'on utilise la lumière artificielle. Au soleil, la bonne vieille règle du diaphragme 16 reste d'actualité.
 
Les choses ont changé avec l'apparition dedes premiers posemètres, c'est-à-diredes d'appareils de mesure capables d'évaluer de façon objective les caractéristiques lumineuses des scènes à photographier. Les posemètres sont a priori des '''luxmètres''', car ils mesurent les éclairements, mais ils fonctionnent le plus souvent comme des '''luminancemètres''' lorsqu'ils reçoivent la lumière réfléchie par le sujet et non la lumière incidente qui éclaire la scène.
 
Les posemètres ont d'abord été des appareils indépendants, puis ils ont été progressivement intégrés aux appareils. Dans un premier temps, aucun couplage n'était assuré entre le posemètre intégré et les éléments de l'appareil lui-même ; il fallait donc afficher les réglages correctescorrects en fonction des indications données par le posemètre, généralement sous la forme de la déviation d'une aiguille galvanométrique. Plus tard on a commencé à coupler les posemètres intégrés avec le diaphragme, l'obturateur et le réglage de sensibilité, ce qui a permis la réalisation d'appareils semi automatiques ou automatiques. Dans le cas des appareils numériques compacts, c'est généralement le capteur lui-même qui sert d'appareil de mesure, les réglages de vitesse et de diaphragme étant commandés par des circuits électroniques.
 
L'une des caractéristiques importantes des posemètres est leur angle de champ. Certains peuvent réaliser des mesures dites « spot » ou encore « ponctuelle » sur une faible partie du champ photographié, d'autres au contraire ont un champ de mesure beaucoup plus large.