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== ProblèmesQuestions générauxd'ordre général ==
 
Les posemètres intégrés fonctionnent toujours en mesurant la lumière que le sujet renvoie et non pas celle qu'il reçoit. Cette façon de faire donne des résultats satisfaisants dans de nombreuses situations mais elle est très loin d'être idéale lorsque le sujet est très sombre ou très clair, lorsqu'il présente des contrastes importants, ou encore lorsqu'il comporte différentes parties présentent entre elles de forts déséquilibres de tonalités.
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Rappelons ici qu'un posemètre fonctionnant en lumière incidente est en réalité un luxmètre, c'est-à-dire qu'il mesure des éclairements. S'il fonctionne en lumière réfléchie, il devient alors un luminancemètre et il mesure bien évidemment des luminances. Les posemètres intégrés sont toujours des luminancemètres et c'est bien là ce qui pose de redoutables problèmes d'exposition dans les cas difficiles.
 
Chaque posemètre, qu'il mesure la lumière directement ou à travers l'objectif, a ses propres caractéristiques, qu'il faut connaître pour obtenir un résultat optimal. Qu'il soit argentique ou numérique, un appareil photographique expose chaque photographie avec des valeurs fixées de trois paramètres, la sensibilité du film ou du capteur, l'ouverture du diaphragme et le temps de pose. Pour chaque sujet, il existe une valeur optimale de cet ensemble, reste à savoir si le posemètre permet de l'atteindre de façon automatique. C'est loin d'être évident !
=== La mesure moyenne sur tout le champ ===
 
== Divers modes de mesure ==
 
=== Posemètres mesurant directement la lumière ===
 
=== Posemètres mesurant la lumière derrière l'objectif ===
 
Lorsque la mesure de la lumière se fait derrière l'objectif, il n'est plus nécessaire de se livrer à de savants calculs pour déterminer, par exemple, l'allongement du temps de pose nécessaire dans le cas de la [[photographie rapprochée]] ou de l'usage d'un [[filtre polariseur]].
 
==== La mesure moyenne sur tout le champ ====
 
Dans ce mode de fonctionnement, la cellule mesure la luminance sur tout le champ photographié et se contente d'en faire la moyenne. Le sujet renvoie plus ou moins de lumière selon sa tonalité générale mais aucun compte n'est tenu de son coefficient de réflexion et les indications fournies peuvent être aberrantes. Il n'est pas difficile de comprendre qu'un sujet sombre doit logiquement être traduit par une photographie sombre, et qu'un sujet clair doit l'être par une photographie claire. Autrement dit, la neige doit apparaître blanche sur l'image finale et le charbon, noir, mais cela, bien évidemment, la cellule ne le sait pas.
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Considérons donc un exemple extrême, deux sujets mêmement éclairés et constitués l'un, par une boule de neige sur un tas de charbon et l'autre, par un boulet de charbon sur un tas de neige. Il est clair que le second renverra vers la cellule de l'appareil beaucoup plus de lumière que le premier, de sorte que les expositions préconisées pourront varier très fortement. En effet, si la neige réfléchit 90 % de la lumière qu'elle reçoit et le charbon seulement 10 %, la cellule préconisera de poser 9 fois plus pour le charbon que pour la neige, sans tenir compte évidemment de la boule et du boulet dont l'importance dans le champ sera dérisoire. Pourtant, la bonne exposition doit en bonne logique être exactement la même dans un cas comme dans l'autre !
 
==== La mesure sélective ====
 
Ce mode de mesure permet en principe au photographe de choisir plus ou moins la zone qui sera correctement exposée mais elle nécessite d'une part, un certain apprentissage et d'autre part, la mise en mémoire des données de l'exposition.