« Philosophie/Commentaire du passage à propos de l'Homme esclave du divertissement » : différence entre les versions
Contenu supprimé Contenu ajouté
m Révocation des modifications de 86.69.214.83 (discussion) vers la dernière version de DavidL |
|||
Ligne 27 :
===Étude de cas===
Pascal va utiliser un système questions-réponses, caractéristique du style oratoire. Dans la question il nous présente le cas extrême de l'homme qui a perdu son fils
=== L'auteur reprend le paradoxe de la première partie qui semble pleinement démontré : « l'homme quelque plein de tristesse qu'il soit »===
Ligne 39 :
=== Pascal, pour développer son point de vue, a de nouveau recours au dialogue fictif===
Ceci sous la forme d'une phrase injonctive « prenez-y garde » qui entretient le suspense comme dans le premier exemple, suivi d'une interrogation oratoire, ironique, qui démasque l'hypocrisie sociale en exprimant le point de vue janséniste de Pascal sur la politique, qui n'est qu'une forme de divertissement. Pour Pascal, en effet, les activités politiques et sociales n'ont pas plus d'importance que le jeu de paume ou de billard. La société n'est pas susceptible d'améliorations, seule la vanité humaine peut s'en persuader car pour le chrétien pessimiste qu'est Pascal, « Le royaume n'est pas de ce monde » (''Évangile de Jean'' qui rapporte une parole du Christ).
=== L'hypocrisie de Pascal se vérifie pleinement grâce à un changement de contexte===
|