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Parfois, de la buée se forme sur les lentilles lors du déballage. Il ne sert à rien de l'essuyer immédiatement, car elle se redépose aussitôt à cause de la différence des températures. Il vaut mieux attendre tranquillement que l'équilibre thermique s'établisse.
 
=== Le matériel d'éclairage ===
 
Les grottes étant par définition privées de lumière, on ne peut les photographier qu'à l'aide d'un éclairage artificiel. Cela pose toujours un problème, car pour bien éclairer une cavité il faut déjà l'avoir étudiée, ce qui peut demander un certain temps. Et naturellement, on n'éclaire pas de la même façon une galerie étroite, les minuscules cristaux d'une concrétion ou encore une immense salle souterraine. Il est par ailleurs bien évident qu'aucun éclairage ne peut donner une impression de « naturel » dans une cavité.
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Généralement les lampes à acétylène utilisées par les spéléologues ne sont pas assez puissantes pour éclairer autre chose qu'un visage ou une vue de détail. Il faut faire appel aux flashes et parfois, à des produits pyrotechniques appropriés.
 
L'éclairage au moyen d'un seul flash, surtout s'il est fixé directement sur l'appareil, donne toujours de mauvais résultats : la lumière est plate, les premiers plans sont réduits à l'état de « fromage blanc » et les éléments plus lointains sont systématiquement sous-exposés. On peut donner ici le même conseil que pour certains paysages : sur place, nous percevons le relief des objets qui nous entourent grâce à notre vision binoculaire. Sauf exceptions, l'appareil de prise de vue n'a qu'un « œil » et de ce fait la notion de profondeur est perdue. Lorsque c'est possible, on observe la scène en masquant un œil, l'effet de la perte de relief est le plus souvent flagrant et cette petite expérience très simple amène à chercher les moyens de suggérer les reliefs malgré le fait que la photographie ne présentera que deux dimensions.
 
Une solution relativement simple est d'utiliser deux flashes, un puissant qui donnera l'éclairage principal et un autre plus modeste qui permettra de déboucher quelque peu les ombres. Ces flashes seront posés en des lieux convenablement choisis ou encore tenus à la main par d'autres spéléologues. Il vaut toujours mieux qu'ils soient dissimulés de façon à être invisibles depuis le point de vue matérialisé par l'objectif.
 
L'appareil est généralement monté sur un trépied, de façon à pouvoir peaufiner les cadrages. Il est en effet très difficile de viser en tenant l'appareil à main levée, puisque l'essentiel du sujet est plongé dans l'obscurité avant la prise de vues. Si l'on ne dispose pas d'un système de télécommande, il faut alors déclencher le flash à la main grâce au bouton dit ''open flash'', l'obturateur de l'appareil étant maintenu ouvert (pose T si possible). Il devient possible aussi, particulièrement dans les grandes salles, de déclencher le flash en plusieurs endroits, les effets cumulés des éclairs bien dosés permettant d'obtenir des effets très intéressants.
 
Les problèmes de dysfonctionnement des flashes sont fréquents et tiennent généralement à l'humidité. Les câbles de synchronisation, particulièrement ceux du matériel ancien, perdent une partie de leur isolation, ce qui provoque des court-circuits, des déclenchements intempestifs ou, plus grave, des chocs électriques lors des manipulations. Le recours au déclenchement manuel évite ces inconvénients, de même que le déclenchement par cellule photo-électrique, par radio, etc. On peut aussi fabriquer des câbles de synchronisation à très basse tension qui limitent fortement les risques électriques.
 
== Bibliographie ==