« Histoire de France/Les Mérovingiens » : différence entre les versions

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Après la bataille de Soissons, l'évêque de Reims, saint Rémi, fit demander à Clovis un vase sacré pris dans une église : « Suis-nous jusqu'à Soissons, dit le roi au messager, c'est là que le partage doit se faire ». À Soissons, Clovis demanda le vase en sus de sa part ; tous accédèrent au désir de leur jeune chef, à l'exception d'un soldat qui frappa le vase d'un coup de hache, en disant : « Tu l'aurais si le sort te le donne ». Le roi supporta cette injure en silence, prit le vase à demi brisé et le renvoya à l'évêque. Mais un an aprs, faisant la revue de ses troupes, il trouva les armes de l'insolent en mauvais état : « Personne, lui dit-il, n'a des armes aussi mal tenues que les tiennes », et lui arrachant sa hache, il la jeta à terre. Comme le soldat se baissait pour la ramasser, Clovis leva sa francisque et lui fendit la tête en s'écriant : « Ainsi tu as fait au vase de Soissons ! ». Cette action inspira une grande crainte à tous ses soldats.
;Bataille de Tolbiac
[[Image:Ary Scheffer - Bataille de Tolbiac 496 .jpg|thumb|left|''Bataille de Tolbiac en 496'', peint par [[w:Ary Scheffer|Ary Scheffer]]]]
Quelques années après, Clovis épousa une princesse chrétienne, Clotilde , nièce de Gondebaud, roi des Burgondes (493). Ce mariage préparait et devait amener bientôt la conversion de Clovis.
 
Les Alamans, qui voulaient leur part des dépouilles de la Gaule firent irruption sur les terres des Francs. Clovis accourut, rencontra l'ennemi à Tolbiac, près de Cologne, et le tailla en pièces ; puis il embrassa le christianisme (496).
;Conversion de Clovis
[[Image:Chlodwigs taufe.jpg|thumb|''Le baptême de Clovis'', toile du {{XVe siècle}} du [[w:Maître de Saint Gilles|Maître de Saint Gilles]]]]
La reine Clotilde exhortait souvent Clovis à se faire chrétien, mais celui-ci ne pouvait se rédoure à laisser ses idoles. Lorsque les soldats de Clovis se rencontrèrent à Tolbiac avec les bandes germaines, le choc fut terrible ; malgré leur courage, les Francs commençaient à plier et Clovis allait être vaincu. Face à un tel péril, il lève les yeux et les mains au ciel, et s'écrie : « Dieu de Clotilde, si tu me donnes la victoire, je me ferai chrétien ! ». Après la victoire, Clovis tint sa promesse ; il fut baptisé le jour de Noël.
;Nouvelles victoires