« Technologie/Matériaux/Matériaux biocompatibles/Le Rein, site d’implantation en Biocompatibilité » : différence entre les versions

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Suggestion pour les auteurs : Naim S. 1, Grégoire G. 2, Allabouch A. 1, Salmon R. 3, Colat-Parros J. 4, Meunier J.M. 5.
 
 
 
= Résumés =
 
== enEn français ==
 
De nombreux sites d’implantation sont définis pour tester la biocompatibilité des matériaux utilisés en odontologie, ce travail propose le rein du rat : un site original par sa structure et sa situation. La zone sous capsulaire rénale juxtapose des éléments conjonctifs (capsule rénale) et des éléments épithéliaux (les tubes rénaux). On y trouve donc les deux types de structures histologiques existant dans la gencive.
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Dans cette étude nous proposons un modèle biologique expérimental avec l’implantation d’implants en phosphate tricalcique sous la capsule du rein du rat pour une période allant de 1 à 6 mois. Le mode de préparation des implants et la technique chirurgicale sont exposés. L’étude histologique prouve que le phosphate tricalcique utilisé est biocompatible, biorésorbable et bioréactif. Ce travail nécessite des investigations supplémentaires utilisant d’autres animaux et un site osseux.
 
== enEn anglais, abstract ==
 
A lot of sites are definite for testing dental materiel biocompatibility, this study purpose the kidney of rat. This site is original because of its situation and its structure. On the kidney, the adrenal gland is made off both connective (capsule) and epithelial structure (renal tubes), the same sort of structures which can be also find in genciva.
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Une question se pose : les réactions inflammatoires observées au niveau de ce site après implantation de biomatériaux pendant un mois (1), vont-elle persister ou bien laisser place à un site parfaitement cicatrisé ?
 
 
 
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- autres essais : risques viraux et immunologiques, etc...
Le coût élevé de la recherche "in vivo" et le temps de mise en œuvre obligent le plus souvent à limiter les essais "in vitro"(5). Les essais "in vitro" doivent toujours) être complétés par des essais "in vivo" (5)
 
 
 
= Matériel et méthode =
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Une variation très nette de l'intensité de la raie K de l'élément calcium est observée lorsqu'on passe de la surface de l'échantillon au cœur de celui-ci. Le rapport des intensités des raies K passe de 6,30 (cœur de l'échantillon) à 4,5 (surface) avec une bonne reproductibilité. Bien qu'elles ne correspondent pas au rapport atomique Ca/P, ces valeurs sont toutefois significatives d'une résorption des ions Ca2+ par les tissus environnants (37).
 
 
 
= Discussion =
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Ce modèle expérimental confirme les propriétés du phosphate tricalcique. La résorbabilité modulée du matériau, compensée par une activation cellulaire périphérique, situe l'intérêt de ce site d’implantation. La dissolution complète du phosphate tricalcique n'est pas observée dans nos résultats, ceci est vraisemblablement liée au mode d'usinage des billes, nous n'avons pas utilisé au cours de la préparation des billes des produits dégradables pour laisser des pores de diamètres suffisants.
 
 
 
= Conclusion =
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La zone sous capsulaire rénale permet de retrouver facilement l'implant, les moyens d'investigations étant en plein progrès il peut paraître intéressant d'analyser l'interface biomatériau-tissu dans le temps au niveau de la zone sous capsulaire rénale d'un animal tout en le conservant vivant.
 
 
 
= Bibliographie =