« Technologie/Matériaux/Matériaux biocompatibles/Le Rein, site d’implantation en Biocompatibilité » : différence entre les versions

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= Conclusion =
 
La zone sous capsulaire rénale nous a permis d'observer des phénomènes rapportés par d'autres auteurs au niveau des site différents. Nous avons mis en évidence les propriétés du phosphate tricalcique grâce aux coupes histologiques des zones d'implantation après un mois, deux mois, trois mois et six mois.
Aux questions que nous pouvions nous poser au départ nous pouvons répondre :
- l'animal choisi peut être une proposition pour commencer d'autres travaux sur des animaux plus évolués tel le chien, le mouton le porc etc. ;
- la structure du site d'implantation associée aux fonctions de l'organe et à son caractère très réactogène sont des arguments amplement suffisants pour indiquer un tel choix ;
- la présence de tissu collagène est le résultat des propriétés inductrices du phosphate tricalcique mises en évidence par de nombreux auteurs ( 27, 40, 46).
 
Trente deux animaux ont été opérés, puis sacrifiés, par groupe de 8, à 1, 2, 3 et 6 mois, pour examen macroscopique des reins et des tissus avoisinants, suivi du prélèvement des organes pour l'étude histologique en microscopie optique et de l'extraction des implants pour examen au microscope électronique à balayage. Les suites opératoires ont été normales compte tenu de l'augmentation du poids des animaux et de la bonne cicatrisation des tissus dès les premiers jours.
Les suites opératoires ont été normales compte tenu de l'augmentation du poids des animaux et de la bonne cicatrisation des tissus dès les premiers jours.
Les reins ont été traités de manière identique par les techniques histologiques classiques, l'examen des coupes au microscope optique confirme des résultats globaux identiques sur toutes les lames. Nous avons noté l'absence de réaction de rejet, l'absence d'encapsulation semblable à celle qui isole un corps étranger. Dans tous les cas, la tolérance tissulaire est confirmée par la normalité des cellules parenchymateuses et la continuité de la capsule rénale au voisinage immédiat et à distance de l'implant.
Dans tous les cas, la tolérance tissulaire est confirmée par la normalité des cellules parenchymateuses et la continuité de la capsule rénale au voisinage immédiat et à distance de l'implant.
 
La microanalyse met en évidence, une diminution de la concentration en calcium à la surface des implants au terme de l'expérimentation.
 
Nous pouvons conclure que le protocole arrêté, joint à l'exploitation d'un site original d'implantation constitue un modèle expérimental. Comparativement aux autres expérimentations, les résultats obtenus dans notre travail sont satisfaisants et constituent un point de départ pour d'autres travaux utilisant d'autres moyens d'investigation.
 
La zone sous capsulaire rénale permet de retrouver facilement l'implant, les moyens d'investigations étant en plein progrès il peut paraître intéressant d'analyser l'interface biomatériau-tissu dans le temps au niveau de la zone sous capsulaire rénale d'un animal tout en le conservant vivant.