« Photographie/Finition et présentation des photographies/Montage sous passe-partout » : différence entre les versions

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Les cartons et contrecollés ordinaires peuvent convenir pour des œuvres qui n'ont pas besoin d'une longue conservation, mais si tel n'est pas le cas, il faut utiliser des produits de haut de gamme, sans acide, et dont la résistance à la lumière est garantie. Ces produits spéciaux doivent être en fait utilisés systématiquement pour toutes les œuvres un tant soit peu précieuses.
 
Pour des photographies dont on sait qu'elles seront soumises à de nombreuses manipulations, par exemple lors des jugements des concours, il vaut mieux utiliser des contre collés vernissés (qualité "Concerto" chez Canson), au moins pour les montages dans des passe-partout noirs. Pour quelques centimes de plus, on a des surfaces beaucoup plus résistantes au frottement, moins salissantes et aussi moins susceptibles de salir les photos des autres.
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[[Image:Ouverture d'une fenêtre.jpg|thumb|500px|center|Ouverture d'une fenêtre dans une feuille de carton contrecollé à l'aide de l'outil Maped.]]
 
C'est dans cette position que l'on dispose du maximum de force pour appuyer sur le porte-lame et que l'on voit le mieux les petits repères qui servent à limiter la coupe, surtout si l'on a pris soin de les peindre avec le « blanco » qui sert à corriger les fautes. Au départ, le repère de gauche doit être aligné sur le trait vertical de droite, à l'arrivée c'est l'inverse, on arrête la coupe lorsque le repère de droite a atteint le trait vertical de gauche. Si le carton est très épais, il faut commencer un peu avant et finir un peu après.
 
 
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=== L'influence de l'environnement ===
 
Une exposition sur la Turquie vue il y a quelques années à Paris au Parc Bagatelle comportait plusieurs centaines de photographies en couleurs et de grand format, portant pour la plupart des signatures prestigieuses. Les tirages étaient tous montés dans de très larges passe-partout blanc pur et accrochés dans une salle aux murs et au plafond très sombres. Chaque cadre recevait la lumière d'un petit projecteur. L'aspect global de cette exposition était absolument hideux, voire repoussant ; en entrant dans la salle, on ne voyait qu'un ensemble disparate de rectangles blancs évidés de trous sombres, dans lesquels les photos étaient littéralement englouties. En examinant les œuvres individuellement, ce n'était pas mieux car l'éblouissement provoqué par les encadrements ne permettait pas d'apprécier la richesse des nuances des tirages qui, bien qu'apparemment un peu trop denses, semblaient être dans l'ensemble de très bonne qualité. Bref, on aurait voulu saboter le travail des photographes qu'on ne s'y serait pas pris autrement.
 
Inversement, toujours à Paris, les salles et les murs de la Maison Européenne de la Photographie sont très clairs et abondamment éclairés. Les agrandissements que l'on y présente sont toujours excellents et de grandes dimensions, 30 x 40, 40 x 60 cm ou plus ; une présentation dans des passe-partout « blanc cassé » se justifie alors pleinement. Les photos sont suffisamment grandes pour que l'on puisse les observer depuis une distance raisonnable, voisine de leur diagonale ; ainsi, les visiteurs ne sont pas éblouis par l'environnement et peuvent profiter pleinement de toute la qualité des tirages. Dans ces conditions, de larges passe-partout noirs donneraient évidemment un effet désastreux.