« Photographie/Filtres optiques/Filtres de contraste » : différence entre les versions

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{{Ph s Filtres}}
 
 
== Rappels ==
 
Il y a plusieurs raisons d'utiliser des filtres colorés pour modifier la composition spectrale de la lumière qui pénètre dans l'objectif avant d'aller impressionner un film noir et blanc. Les filtres utilisés à cet effet sont en verre ou en gélatine, et selon les couleurs, de type passe-haut, passe-bas, ou passe-bande. On rappelle que la lumière visible est constituée d'un ensemble de [[rayonnement électromagnétique|rayonnements électromagnétiques]], phénomènes vibratoires caractérisés par diverses grandeurs :
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Le spectre de la lumière visible s'étend conventionnellement de 0,4 µm (rouge profond) à 0,78 µm (violet extrême).
 
Un filtre rouge, par exemple, ne laisse passer que les radiations de plus grande longueur d'onde du spectre visible, arrêtant les plus courtes qui correspondent au vert et au bleu. Il fait une coupure dans le spectre visible et constitue un filtre passe-bas car il laisse en fait passer les radiations de plus basse fréquence. Un filtre vert arrête les radiations rouges de plus grande longueur d'onde et les radiations bleues de longueurs d'onde plus courte, c'est donc un filtre passe-bande.
 
== Généralités ==
 
Notre vision se caractérise par une extraordinaire capacité d'adaptation à l'ambiance lumineuse qui nous entoure.
* la notion de '''lumière blanche''' est extrêmement subjective, en fait nous nous adaptons à des lumières de compositions aussi différentes que celle du Soleil ou des lampes électriques, pour peu qu'elles contiennent à peu près toutes les radiations du spectre visible.
* en corollaire, nous parlons de la '''couleur des objets''', alors que ceux- ne peuvent renvoyer qu'une partie du rayonnement qu'ils reçoivent ; un objet « rouge » éclairé par une lumière bleue ne peut évidemment renvoyer que du bleu...
 
Parallèlement, les surfaces sensibles photographiques, qu'elles soient des capteurs numériques ou des films, n'ont aucune capacité d'adaptation ni aucun état d'âme, de sorte qu'elles nous retransmettent une information objective qui ne correspond pas forcément avec nos sensations colorées ou le souvenir que nous en avons. Il faut donc souvent « corriger » le déroulement des processus photographiques afin qu'ils nous fournissent des résultats non conformes à la réalité enregistrée mais plus vraisemblables et acceptables pour notre regard.
 
Bien qu'ils soient « panchromatiques », c'est-à-dire sensibles aux rayonnements visibles dans toute la gamme des longueurs d'onde, les films panchromatiques n'ont pas une courbe de réponse identique à celle de nos yeux, c'est-à-dire que nos sensations de valeurs claires ou sombres ne sont pas traduites sur l'épreuve finale par une échelle de gris qui les représente fidèlement. Par exemple, nous percevons généralement le bleu comme une couleur sombre mais les films étant naturellement très sensibles au bleu ont une fâcheuse tendance à traduire cette couleur par des gris trop clairs. Pour compliquer un peu plus le problème, les films noir et blanc ne procurent pas tous le même rendu des luminosités, certains par exemple sont plus sensibles que d'autres au rouge et ont donc tendance à éclaircir davantage cette couleur.
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En théorie, si l'on souhaite obtenir une gamme de gris aussi représentative que possible des sensations visuelles, il faut donc procéder à des corrections, qui sont permises par des filtres appropriés. En pratique on fait généralement confiance aux films pour assurer un rendu satisfaisant des valeurs et, sauf dans certains cas, on ne procède à aucune correction.
 
Il faut ajouter