« Photographie/Filtres optiques/Filtres de contraste » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Aucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
Ligne 8 :
* leur longueur d'onde λ, distance parcourue par l'onde pendant une oscillation, exprimée en mètres (m) ou plus communément en millionnièmes de mètre ou micromètres (µm), ou encore en milliardièmes de mètres ou nanomètres (nm) ;
* ces diverses grandeurs sont reliées par l'intermédiaire de la célérité c de la lumière, environ 300 000 km/s dans le vide.
 
 
{| border="1" cellspacing="0" cellpadding="5" align="center"
Ligne 14 ⟶ 15 :
|-
|}
 
 
Un filtre rouge, par exemple, ne laisse passer que les radiations de plus grande longueur d'onde du spectre visible, arrêtant les plus courtes qui correspondent au vert et au bleu. Il fait une coupure dans le spectre visible et constitue un filtre passe-bas car il laisse en fait passer les radiations de plus basse fréquence. Un filtre vert arrête les radiations rouges de plus grande longueur d'onde et les radiations bleues de longueurs d'onde plus courte, c'est donc un filtre passe-bande.
 
Bien qu'ils soient « panchromatiques », c'est-à-dire sensibles aux rayonnements visibles dans toute la gamme des longueurs d'onde, les films panchromatiques n'ont pas une courbe de réponse identique à celle de nos yeux, c'est-à-dire que nos sensations de valeurs claires ou sombres ne sont pas traduites sur l'épreuve finale par une échelle de gris qui les représente fidèlement. Par exemple, nous percevons généralement le bleu comme une couleur sombre mais les films étant naturellement très sensibles au bleu ont une fâcheuse tendance à traduire cette couleur par des gris trop clairs. Pour compliquer un peu plus le problème, les films noir et blanc ne procurent pas tous le même rendu des luminosités, certains par exemple sont plus sensibles que d'autres au rouge et ont donc tendance à éclaircir davantage cette couleur.
 
En théorie, si l'on souhaite obtenir une gamme de gris aussi représentative que possible des sensations visuelles, il faut donc procéder à des corrections, qui sont permises par des filtres appropriés. En pratique on fait généralement confiance aux films pour assurer un rendu satisfaisant des valeurs et, sauf dans certains cas, on ne procède à aucune correction.
 
 
Bien qu'ils soient « panchromatiques »,