« Photographie/Finition et présentation des photographies/Montage sous passe-partout » : différence entre les versions

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[[File:20100720145046!Naked girl standing Moulin-167.jpg|thumb|300px|Un daguerréotype coloré de [[Félix-Jacques Moulin]]<br /> Les daguerréotypes étaient des objets fort coûteux et on prenait soin de bien les encadrer, à la fois pour les mettre en valeur, mais aussi pour les protéger. Ici l'encadreur n'a pas fait dans la demi-mesure, en adoptant délibérément un entourage vieil or dont la teinte est quasi complémentaire de celle de l'image traitée en bleu-violet. La partie dorée du cadre est de plus placée sur un fond noir brillant qui la met très fortement en évidence mais par un effet de contraste simultané, l'image elle-même, naturellement peu contrastée, acquiert davantage de présence.]]
 
Ces encadrements correspondent à une mode importée assez récemment des États-Unis dans les années 1970, en même temps que des tirages d'exposition de très grand format. À de rares exceptions près, Le blanc pur est beaucoup trop lumineux et présente de ce fait la fâcheuse propriété de donner un aspect plus ou moins terne à tout ce qu'il entoure ; les couleurs sont éteintes et les tirages noir et blanc, surtout ceux qui sont faibles et manquent d'ombres profondes, paraissent bien souvent gris et sales, voire « pisseux », autant que peut l'être une robe de mariée sur la neige.
 
Cet inconvénient est connu depuis longtemps. Il suffit de regarder quelques photographies anciennes pour constater que nos grands-pères, qui ne manquaient pas d'habileté, n'utilisaient pratiquement jamais de fond blanc pour mettre en valeur leurs photographies. Ce n'est évidemment pas le fait du hasard.