« Photographie/Finition et présentation des photographies/Montage sous passe-partout » : différence entre les versions

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Les choses ne sont cependant pas toujours aussi simples qu'il y paraît. L'encadreur professionnel chargé de mettre un valeur la photographie ou le tableau qu'on lui a confié sait bien qu'il doit prendre en compte non seulement l'image elle-même, mais aussi les caractéristiques de son futur environnement et, cela va de soi, les goûts de sa clientèle. La visibilité et l'effet d'un encadrement ne seront pas du tout les mêmes si l'accrochage a lieu sur un panneau peint en blanc, ou en noir, sur un mur de pierre nue, sur une boiserie ou encore sur les grilles d'une salle d'exposition ; en outre, le voisinage d'autres tableaux, d'autres photos, d'autres objets de diverses sortes, peut être favorable ou néfaste selon les cas.
 
Prétendre imposer à tous les photographes de monter leurs photos exclusivement sur des fonds blancs dénote au mieux un manque de compréhension du problème, au pire un mépris d'autrui et un sectarisme de très mauvais aloi. Cette injonction, parfois exprimée avec agressivité dans certains milieux qui se croientprétendent « autorisés », ne devrait normalement susciter que des haussements d'épaules. Après tout, comme disait Jean Cocteau, ''la mode, c'est ce qui se démode''. Et justement, il s'agit là d'une mode arrivée des États-Unis dans les années 1970, en même temps que des tirages d'exposition de très grand format.
 
=== L'influence de l'environnement ===