« Dictionnaire de philosophie/Individu » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Ligne 58 :
# toujours en immunologie, le système immunitaire prévient les compétitions aux différents niveaux inférieurs dans l’organisme. Cette fonction et la précédente permettent de justifier la thèse selon laquelle l’organisme est l’individu biologique le mieux individué.
 
Ce que nous montre cet article, c’est qu’il y a plusieurs niveaux d’individuation biologique et que ces niveaux s’intègrent les uns dans les autres (gènes, cellules, organismes, etc.). L’organisme n’est donc que l’un des individus biologiques, même s’il est le plus individué, et c’est un individu qui se construit en interaction avec son environnement, en considérant le système immunitaire comme l’unité de cette interaction, unité soumise au processus de la sélection naturelle. Cette conception moderne, qui suggère chez les êtres vivants une plus ou moins grande individuation, a été développée par plusieurs philosophes contemporains,<ref>Gilbert Simondon, ''L'individu et sa genèse physico-biologique'', Jérôme Millon, 1995 ; Georges Chapouthier, ''L'homme, ce singe en mosaïque'', Odile Jacob, 2001</ref>.
 
== Références ==