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D'une manière générale, il faudra donc augmenter le temps de pose, par exemple en ouvrant le diaphragme d'une à deux divisions selon les circonstances. Diverses méthodes sont possibles pour opérer avec un peu plus de précision, comme la règle du diaphragme 16, la mesure en lumière incidente, la mesure sur la paume de la main, etc. Ces méthodes sont décrites dans [[Photographie/Mesure de la lumière, posemètres/Généralités|'''cette page''']].
 
L'examen de l'[[histogramme]] est toujours d'un grand secours. Les vastes étendues neigeuses y font apparaître une barre toujours très marquée à droite, du côté des hautes lumières. Cette barre ne doit en aucun cas être amputée sur sa partie droite, car cela signifierait que les images des zones de neige seraient surexposées : la photo comporterait alors des zones blanches vides de tout détail, particulièrement plates et pour tout dire franchement désagréables. S'il faut bien se garder de sous-exposer les zones où figure la neige, il est encore plus impératif de ne pas les sur-exposer !
 
Les appareils qui comportent un mode ''plage'' ou ''neige'' permettent de limiter automatiquement les dégâts en augmentant la lumination mais sans que leur propriétaire puisse maîtriser véritablement les corrections apportées.
 
L'exposition des photographies de neige étant de toute façon très délicate, en particulier à cause des contrastes souvent très forts, il vaut toujours mieux enregistrer les images en monde RAW de façon à récupérer, le cas échéant, certains détails probablement très ténus mais indispensables pour donner un minimum de modelé aux images.
 
== La balance des couleurs ==
 
La présence de vastes étendues de neige peut également tromper non pas votre appareil, mais bien plutôt votre mémoire des couleurs. En effet, par très beau temps le ciel au-dessus des champs de neige peut être d'un bleu intense, et ce bleu baigne littéralement l'ensemble du paysage, particulièrement bien sûr les zones qui se trouvent à l'ombre. Sur le terrain, l'œil corrige sans difficulté cette dominante bleue mais il n'en va pas de même pour les surfaces sensibles. La dominante bleue que l'on enregistre sur les diapositives se retrouve également dans les clichés numériques et même si elle peut être considérée comme photométriquement exacte, elle n'en est pas moins désagréable lorsque l'on examine les photos. Le mode ''neige'' établit là aussi une compensation, que l'on ne peut toujours pas maîtriser exactement.
 
La balance des couleurs automatique n'est pas toujours une panacée, et lorsque l'appareil se trouve en présence de vastes étendues blanches, ou supposées telles, elle peut donner des résultats plus ou moins imprévisibles. Une bonne solution est d'emporter avec soi un carton de référence, blanc ou gris neutre, qui permettre de faire une mesure in situ, si toutefois on possède un appereil permettant la mesure manuelle.
 
Le mieux est donc, là encore, d'enregistrer les images en mode RAW et de les rendre agréables à regarder par un retraitement approprié.
 
== Bibliographie ==