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La photographie des papillons ne relève généralement pas de la macrophotographie mais seulement de la photographie rapprochée ou [[proxiphotographie]] : à moins que l'on ne s'intéresse aux microlépidoptères, il est en effet peu probable que l'image du papillon qui se formera sur la surface sensible, film ou capteur, soit plus grande que le papillon lui-même.
 
Selon les espèces, l'approche est plus ou moins difficile. Les Piérides blanches sont particulièrement farouches et leur comportement erratique fait qu'il est très difficile de les photographier correctement. Inversement, les Zygènes sont suffisamment placides, dans la plupart des cas, pour que l'on puisse manipuler la fleur sur laquelle ils sont posés pour obtenir un éclairage mieux orienté. La photographie en vol est pratiquement réservée aux espèces diurnes, peu de photographes la pratiquaient avant l'apparition des prises de vues numériques en raison du coût des pellicules et du taux d'échec particulièrement élevé. Elle est aujourd'hui possible mismais les meilleurs résultats sont obtenus par les photographes qui préparent soigneusement leur séance photo.
 
Certaines espèces diurnes sont rarement photographiées car elles passent leur vie à la cime des arbres, hors de portée et même de vue des photographes. C'est par exemple le cas du Petit Mars changeant (''Apatura ilia''), un papillon que l'on peut cependant parfois trouver au sol, attiré par des flaques d'eau ou des excréments dans lesquels il trouve les sels minéraux dont il a besoin.