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<noinclude>{{Une histoire des transmutations biologiques}}</noinclude>
 
== 2003 Transmutations par surpression d'électrons et effondrement ==
 
Autour de S.V. Adamenko et Vladimir I. Vysotskii, une équipe russe a découvert un nouveau processus physique, et synthétisé des isotopes de A=1 à A=500 par effondrement sous une surpression d'électrons. <ref name="SUPERHEAVY">{{en}} S.V. Adamenko and Vladimir I. Vysotskii, [http://www.lenr-canr.org/acrobat/AdamenkoSexperiment.pdf Experimental observation and a possible way to the create anomalous isotopes and stable superheavy nuclei via electron-nucleus collapse], Electrodynamics Laboratory “Proton-21”, Kiev, Ukraine, 2003, Cambridge, MA: LENR-CANR.org.</ref>
 
Pour cela ils ont construit un appareil pour sur-compresser un faisceau d'électrons, dans le vide, de 0.5 MeV, pulsé pendant 30 ns, sur une zone de moins d'un angström, sur une cathode de métal pur.
 
Les produits émis par la zone d'effondrement (électrons, positrons, ions, particules nucléaires et paquets(clusters), chargés et neutres) sont analysés en temps réel, et après chaque expérimentation, des analyses mesurent les éléments chimiques, isotopiques, les structures de répartitions des atomes et les rayonnements visibles, microondes et gamma. Une masse de 0.5 à 1 mg d'atomes se transforme sur la cathode et sur des plaques distantes de métal pur de 1 à 10 cm.
 
Ils ont observé plusieurs anomalies (par rapport aux phénomènes déjà connus et classiques) :
* Pendant le processus d'effondrement et ses suites sur 100 ns, une intense radiation x et gamma.
* Une synthèse de noyaux atomiques (de H à Pb) (avec 1 ≤ A ≤ 240).
* Une fusion d'éléments transuraniens super-lourds (avec 250 ≤ A ≤ 500).
* Tous les éléments et isotopes obtenus sont stables.
* Dans la zone d'effondrement, tous les noyaux radioactifs sont transformés en noyaux stables.
* Dans les plaques distantes, tous les éléments et isotopes se forment selon la même distribution spatiale (en directions, profondeurs et dispersions).
* La formation d'éléments chimiques jamais observés sur Terre ni dans l'espace proche.
* La formation d'éléments super-lourds stables ou à longue durée de vie.
* Les éléments formés n'ont pas la même composition isotopique que les éléments naturels, souvent dans un rapport de 5 à 100 en plus ou en moins.
* De nombreux éléments transuraniens (A > 250) n'étaient pas identifiables par leur masse à des éléments connus.
 
Quelques précisions :
* Globalement, ils ont réalisé plus de 15 000 analyses d'éléments et d'isotopes.
* Les analyses ont été réalisées dans 4 laboratoires différents, dont un aux USA.
* Pour éviter que des molécules ne se forment et perturbent les expérimentations, ils ont maintenu une température minimale à 100 eV dans la zone d'effondrement et utilisé des modes de mesures spéciaux.
* Le plus souvent la cathode et les plaques distantes étaient en cuivre pur.
* Les atomes formés sont beaucoup plus nombreux que les impuretés d'origine, plus de 100 fois en moyenne.
* Les noyaux super-lourds les plus souvent enregistrés sont A = 271, 272, 330, 341, 343, 394, 433, pour des essais semblables répétés sur plusieurs mois.
* Les atomes ne se forment dans les plaques distantes que dans quelques petites zones, dans certaines directions par rapport au faisceau et à la cathode, et aux mêmes profondeurs, pour tous les éléments.
* Les éléments se forment en trois couches dans les plaques distantes :
:* en surface sur 200 angström d'épaisseur, 3*10^18 atomes;
:* vers 0,3 micron de profondeur, 1*10^18 atomes;
:* vers 7 micron de profondeur, encore moins d'atomes.
* Les dispersions de positionnements en profondeur sont les mêmes pour tous les éléments.
 
Ces chercheurs interprètent ainsi ces observations :
* L'effondrement consiste ici en fusion d'électrons et de noyaux, sous une surpression d'électrons.
* Les électrons et noyaux formeraient un plasma, à une densité voisine de celle des noyaux, directement à partir de matière solide.
* Le positionnement en profondeur et sa dispersion, communs aux divers éléments, indique qu'il n'atteignent pas leur position finale par la décélération de Coulomb d'atomes ionisés déjà formés.
* Le positionnement conduit à considérer que de grosses particules se positionnent d'abord, puis se décomposent en atomes de diverses manières.
* Globalement, l'effondrement conduit à la formation de très grosses particules qui se décomposent à leur tour en atomes classiques.
* Le mouvement de ces très grosses particules serait amorti par de nombreux chocs élastiques permettant de les caractériser.
* Ces très grosses particules seraient toutes identiques à deux types, plus lentes que les électrons de valence, super-lourdes et décomposées après arrêt dans la matière. Pour celles qui décélèrent sur 0,4 micron, leur masse serait de l'ordre de 5700 neutrons. Pour celles qui décélèrent sur 7 micron, leur masse serait de l'ordre de 100000 neutrons. Elles seraient semblables aux noyaux neutralisés super-lourds anormaux proposés par A. Migdal il y a 20 ans. <ref name="Migdal1">{{ru}} A. B. Migdal, Fermions and Bozons in Strong Fields, (Moscow, Nauka, 1978) [in Russian]</ref> <ref name="Migdal2">{{ru}} A. B. Migdal, D. N. Voskresensky, E. K. Sapershtein and M. A. Troitsky, Pion Degrees of Freedom in Nuclear Matter, Moscow, Nauka, (1991). (In Russian).</ref>
* Globalement, l'effondrement conduit à la formation de noyaux ou paquets(clusters) super-lourds qui se décomposent à leur tour en atomes classiques.
 
=== Liens avec les transmutations biologiques ===
 
Globalement, ces expérimentations présentent des caractéristiques communes avec les transmutations biologiques :
* La formation d'isotopes tous stables.
* La transformation d'isotopes instables en isotopes stables.
* Les atomes formés sont beaucoup plus nombreux que les impuretés d'origine.
* Les atomes formés par les transmutations biologiques sont aussi formés par effondrement sous une surpression d'électrons.
* La particularité de diriger la réaction nucléaire dans des directions précises est nécessaire aux transmutations biologiques pour que les atomes résultants participent à des réactions chimiques utiles, et elle est fournie par l'effondrement sous une surpression d'électrons.
 
Cependant, quelques différences semblent distinguer ce phénomène et les transmutations biologiques :
* L'expérimentation de ce phénomène ne se déroule pas dans un milieu biologique.
* Les expérimentateurs ont pris soin d'éviter la formation de molécules.
* Des rayonnements détectables proviennent de la transmutation.
 
Une autre hypothèse supposait que la molécule Mg-ATP pouvait se comporter comme un cyclotron accélérateur d'électrons. Ce qui pourrait être utilisable par l'effondrement sous une surpression d'électrons. <ref name="MgATP">{{en}} Solomon Goldfein, Energy Development From Elemental Transmutations In Biological Systems, U.S. Army Mobility Equipment Research & Development Command, Ft. Belvoir, VA, Report 2247, May 1978</ref>
 
== 2004 Variations de décroissance radioactive ==
 
Le taux de décroissance radioactive, supposé constant, varie en fait en fonctions de plusieurs facteurs :
* la radioactivité alpha du plutonium 239 Pu varie selon la période d'un jour sidéral (1436 minutes) <ref name="Shnoll" >{{en}} [http://arxiv.org/abs/physics/0412007 Fine structure of histograms of alpha-activity measurements depends on direction of alpha particles flow and the Earth rotation: experiments with collimators], Simon E. Shnoll, Konstantin I. Zenchenko, Iosas I. Berulis, Natalia V. Udaltsova and Ilia A. Rubinstein, Cornell University Library, Space Physics, 1 Dec 2004.</ref>
* la décroissance radioactive du manganèse 54 varie dès qu'un sursaut d'activité solaire se produit sans le délai de transport des particules à travers l'espace, donc quasiment à la vitesse de la lumière. Et cet effet a été constaté de nuit et 1,5 jours avant les éruptions chromosphériques à la surface du soleil, donc très probablement lié aux neutrinos du cœur solaire capables de traverser la terre. <ref name="Sturrock" >{{en}} The strange case of solar flares and radioactive elements, Peter Andrew Sturrock, Stanford University, August 23 2010.</ref>
* selon l'orbite elliptique de la terre, le taux varie en fonction de la distance de la terre au soleil, comme le taux d'exposition aux neutrinos, <ref name="Sturrock" />
* selon la rotation du cœur du soleil où les réactions nucléaires produisent des neutrinos <ref name="Sturrock" />
* au cours des temps historiques et préhistoriques selon les datations au carbonne 14 <ref name="Sturrock" >{{en}} The strange case of solar flares and radioactive elements, Peter Andrew Sturrock, Stanford University, August 23 2010.</ref>
 
 
'''=== Liens avec les transmutations biologiques''' ===
 
Si la variation de la décroissance radioactive varie comme la variation d'exposition aux neutrinos, il est probable que tout le flux de neutrino participe à la décroissance radioactive (dans la limite du taux d'interaction).