« Philosophie/Liberté » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
m Révocation des modifications de 86.197.190.160 (discussion) vers la dernière version de Marc
Ligne 24 :
 
=== Origine et analyses du problème ===
Le problème de la liberté surgit naturellement quand la [[raison]] humaine cherche à unifier les différents éléments de sa représentation du [[monde]]. En effet, si l'explication philosophique comprend la [[réalité]] dans son intégralité, au moins idéalement (et au contraire des [[science]]s qui ont une partie seulement du monde pour [[objet]]), alors un effort d'unification de notre connaissance par une causalité unique est exigible, et cela afin d'éviter les contradictions qui découle de l'hypothèse de l'existence de plusieurs causalités (psychique et physique) : il semble en effet impossible de penser l'interaction de deux causalités hétérogènes. Ce problème a particulièrement sollicité la reflexion des philosophes de l'Antiquité. La physique hellénistique est ainsi nettement [[déterminisme|déterministe]]. Mais cette unité causale a soulevé et soulève encore de jours des problèmes : si on unit les trois parties de la connaissance (physique, éthique, logique), et aujourd'hui les sciences humaines et les sciences de la nature, comment résoudre l'antagonisme entre destin et liberté ? Le problème qui se pose est essentiellement d'ordre [[Philosophie/Morale|moral]]. [[Philosophie/Épicure|Epicure]] fut contraint d'inventer le ''clinamen'', et les [[Philosophie/Stoïcisme|stoïciens]] inventèrent des raisonnements très subtils pour tenter d'échapper à ce qui ressemble à une conséquence inévitable de ce qu'on appelle aujourd'hui le physicalisme. je suis daccord
 
L'unité de nos représentations serait alors une unité [[logique]]. Mais la question se pose : si tout dépend du destin, comment certaines choses peuvent-elles encore dépendre de nous ? Ou bien la [[nature]] est seule maîtresse des choses, ou bien l'homme est maître lui aussi au sein de la nature. Cette contradiction dans notre [[Philosophie/Connaissance|connaissance]] est la troisième antinomie [[Emmanuel Kant|kantienne]] : suis-je libre, ou suis-je conduit par le destin ? La nature est ici entendue comme un pur enchaînement causal ; il s'agit alors de concilier les deux affirmations : [[responsabilité]] [[Philosophie/Morale|morale]] et [[acte]]s déterminés.