« Photographie/Personnalités/A/Richard Avedon » : différence entre les versions

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== Récit d'une rencontre ==
 
Dans Photo-Ciné-Revue de Septembre 1969, Thierry Davoust rappporte les conditions dans lesquelles il a pu rencontrer Richard Avedon. Loin d'être « protégés » par toute une série de secrétaires et d'autres personnes formant de véritables barrages empêchant tout contact rapide, les photographes états-uniens sont facilement accessibles et savent se rendre disponibles pour leurs visiteurs. Dix minutes suffisent à Thierry Davoust pour être introduit auprès du « Maître ». Il découvre un homme jeune, affable, détendu, qui ne peut pas lui accorder plus d'une heure mais souhaite poursuivre la conversation et l'invite donc le dimanche suivant dans sa maison de campagne.
 
En France, non seulement il est difficile d'obtenir plus de cinq minutes d'entretien, mais il faut pour cela patienter parfois plusieurs semaines. Aux États-Unis, on compte davantage sur les rencontres pour obtenir des idées, on fait davantage confiance aux gens, on croit moins aux diplômes qu'aux travaux concrets, mais c'est à chacun de prouver qu'il a de la valeur. Le monde de la photographie américaine ne laisse pas de place à la médiocrité, c'est pourquoi les photographe sont souvent très spécialisés dans des domaines comme la mode, le portrait, la nature morte, etc. « On ne peut pas tout faire bien ». Les meilleurs sont très sollicités, gagnent beaucoup d'argent, mais ils doivent constamment se renouveler sous peine de passer en peu de temps de la gloire à la ruine. Ce sont des artistes, mais ils sont insérés dans la mécanique implacable des affaires.
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== Bibliographie ==
 
* DAVOUST, Thierry .- Réflexions d'un prix Niépce sur un grand photographe américain. In : Photo-Ciné-Revue, septembre 1969, pp. 359-361.