« Photographie/Traitements argentiques monochromes/Développement des films monochromes » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Ligne 67 :
 
Il convient donc d'essorer le film que l'on met à sécher, pour éviter ces inconvénients. Certains photographes se contentent de pincer le film dans sa partie supérieure entre deux doigts, qu'ils déplacent jusqu'en bas. Cette pratique est très dangereuse en raison des risques d'endommagement de l'émulsion, très fragile lorsqu'elle est humide. La pince essoreuse agit selon le même principe mais les doigts sont remplacés par des lèvres de caoutchouc agissant à la manière des essuie-glaces de voitures. Là encore, les risques pour l'émulsion sont grands, en particulier si la pince est sale, le moindre grain de poussière abrasive collé sur l'une des lèvres pouvant en effet rayer de façon irréparable toute la longueur du film, tant du côté gélatine que du côté support. Nous conseillons plutôt d'utiliser un tampon de papier absorbant (une feuille d'essuie-tout ménager repliée sur elle-même par exemple) pour essuyer légèrement la face dorsale du film dans un mouvement de haut en bas, lorsque le film est accroché pour le séchage. Il ne faut évidemment '''en aucun cas''' réaliser cette opération sur la face gélatinée, qui serait alors gravement endommagée.
 
Dans les installations industrielles importantes, les phases d'essorage sont réalisées par des jets d'air laminaires qui évitent tout contact d'éléments solides avec le film.
 
== Le local ==