« Photographie/Traitements argentiques monochromes/Développement des films monochromes » : différence entre les versions

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== Le matériel pour amateurs ==
 
Dans le laboratoire « amateur », il est réduit à sa plus simple expression : une cuve à développement, quelques flacons pour stocker les produits, une éprouvette graduée pour la préparation des bains, un thermomètre relativement précis, un entonnoir, ainsi que quelques pinces spéciales, ou des crochets bricolés permettant suspendre les films.
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L'usage d'une pipette ne se justifie généralement pas pour les photographes amateurs, sauf dans le cas où ceux-ci tiennent à préparer eux-mêmes certains bains particuliers à partir de produits au détail.
 
=== Thermomètre ===
 
La température idéale de développement se situe aux environs de 20 °C, disons de 17 à 24 °C. Comme on le sait, plus la température est élevée, plus les traitements sont rapides, mais l'usage de bains trop chauds présente de multiples inconvénients.
 
Plus que l'obtention d'une valeur précise de la température, c'est la constance de celle-ci qui est véritablement importante. Un bon thermomètre permettra de connaître avec précision et rapidité la température des bains, et donc d'ajuster les durées de traitement en conséquence. C'est bien entendu la durée du développement qui influence de façon déterminante la qualité de l'image négative finale. LE thermomètre est donc un élément '''essentiel'''.
 
=== Flacons pour la conservation des produits ===
 
Si l'on n'a que très peu de films à développer, le mieux est de travailler à bains perdus, au moins pour le révélateur. Cela garantit la constance des résultats. Dans ce cas, les révélateurs qui se présentent sous forme de solutions concentrées, d'ampoules scellées ou de comprimés emballés séparément sont les plus indiqués. Le bain d'arrêt et la solution mouillante, dont le coût est extrêmement faible, peuvent être jetés sans que l'on ait à se poser trop de questions métaphysiques. Le fixateur est en revanche un produit qui se conserve relativement bien et que l'on peut conserver sans inconvénient d'une séance de développement à la suivante.
 
L'amateur qui développe régulièrement des films noir et blanc peut avoir intérêt à récupérer son révélateur pour le réutiliser ultérieurement. Il convient dans ce cas d'utiliser un produit permettant cette réutilisation, et de protéger la solution récupérée de toute oxydation en la mettant au frais, à l'abri de la lumière et dans un récipient dont l'air peut être évacué. À chaque développement, une partie du liquide est absorbée par la gélatine du film et une autre est perdue en raison du mouillage de la cuve, de la spirale, etc. Le flacon de révélateur se vide donc progressivement. On peut bien entendu remplacer le volume perdu par introduction dans le flacon de matières inertes comme des billes de verre, ou encore insuffler un gaz inerte à l'aide d'une bombe spéciale. Le plus simple est sans doute d'utiliser des flacons souples que l'on peut plus ou moins écraser avant de les reboucher, ou encore utiliser des flacons en accordéon que l'on presse, avant de les refermer, jusqu'à ce que le liquide arrive au ras du goulot (flacons ''Air-Evac'' par exemple). Attention toutefois, ces flacons sont très difficiles à nettoyer lorsque les bains stockés ont produit des dépôts.
 
== Le local ==