« Photographie/Traitements argentiques monochromes/Développement des films monochromes » : différence entre les versions
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== Le local ==
Le moment le plus délicat est celui du chargement de la cuve, qui doit se pratiquer dans l'obscurité complète, à moins que l'on ne possède l'un des rares modèles de cuves pouvant être chargées en plein jour.
On trouvait voici quelques années des sortes de sacs ou de manchons étanches à la lumière, dans lesquels on pouvait enfermer le matériel. On passait les deux mains par des orifices munis d'élastiques assurant un serrage et une étanchéité à la lumière au niveau des poignets ou des avant-bras. Nous avons le souvenir d'avoir chargé des films dans un lit, en passant les bras sous la couette recouverte d'un anorak pour compléter l'étanchéité à la lumière.
Les autres phases du traitement peuvent se dérouler en plein jour et n'importe où, les cuves qui sont normalement opaques assurant une protection parfaite du film contre toute entrée de lumière. Nous disons "normalement" car certaines cuves en matière plastique noir se révèlent plus ou moins transparentes pour l'infrarouge et il faut s'en méfier lorsque l'on traite des films sensibles à cette lumière invisible. C'est aussi le cas pour certains rideaux noirs.
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