« Tribologie/Revêtements anti-usure » : différence entre les versions

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=== Dépôts de nickel ===
 
Des dépôts durs de '''nickel''', allant de 10 ou 20 micromètres à plus de 12 mm, protègent de l'usure l'intérieur de vannes en aluminium, des arbres de pompes, des pistons de presses hydrauliques ... ou permettent de rénover certaines pièces. Le nickel qui frotte mal contre lui-même se montre intéressant contre la corrosion de contact en présence d'acier lubrifié, surtout avec 8 % de phosphore (procédé '''Kanigen'''). Le dépôt de nickel peut être associé avec du phosphore, qui permet de moduler la résistance à la corrosion et la dureté du revêtement, selon l'usage prévu pour la pièce traitée. Un haut degré de phosphore ou un traitement thermique de diffusion améliorent la résistance à la corrosion. Pour un taux de phosphore moyen la dureté est de l'ordre de 550 Vickers mini mais elle peut atteindre 900 à 950 Vickers avec un traitement thermique de durcissement (Acier prétraité = 200 Hv, acier trempé = 550 Hv, diamant = 2200 Hv). La résistance à l'usure est au contraire optimale avec un traitement thermique adapté ou un nickel bas phosphore. Le coefficient de frottement nickel/acier est inférieur de 30% à celui de l’acier/acier (contrairement à un nickel électrolytique pur). L’état de surface initial du substrat n’est pas modifié par le traitement. La résistivité électrique et le magnétisme varient selon le taux de phosphore ou le traitement hermiquethermique réalisé. Le nickelage peut être employé comme « barrière thermique ». Propriétés diverses du nickel :
* Température de fusion 900°C.
* Bonne soudabilité.