« Une histoire des transmutations biologiques » : différence entre les versions

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+ Komaki bactéries, levures et moisissures + fusion froide + Ig Nobel
+ photos Lavoisier Vauquelin Braconnot radioactivité ...
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Les expérimentations sont très variées, elles ont déjà étudié : homme, souris, homard, plante magnésium [http://fr.wikipedia.org/wiki/Tillandsia Tillandsia], fruits secs, graines, bactéries, [http://fr.wikipedia.org/wiki/levure levures] et [http://fr.wikipedia.org/wiki/moisissure moisissures].
 
[[Image:Paillasse chimie.jpg|thumb|250px|Laboratoire de chimie]]
Les expérimentations ont exploré des variations de natures différentes, dont :
* variation d’espèces végétales pour les fruits secs de Randoin
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=== _ 1777 Antoine Lavoisier et la conservation de la matière. ===
 
[[Image:antoine lavoisier.jpg|thumb|250px|Antoine Lavoisier (1743-1794)]]
En 1661, le chimiste [http://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Boyle Robert Boyle] (1627-1691) comprend la nécessité de différents éléments chimiques et commence à considérer la matière comme composée de particules primaires (atomes).
 
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=== _ 1799 La poule produit du phosphore et du calcium. ===
 
[[Image:Louis Nicolas Vauquelin.jpg|thumb|250px|Louis Nicolas Vauquelin (1763-1829)]]
En 1799, [http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis-Nicolas_Vauquelin Louis-Nicolas Vauquelin], membre de l’Académie des Sciences, étudie la ponte des poules. Il nourrit une poule uniquement d'avoine et, en 10 jours, elle produit 4 œufs et des fientes. Kervran rapporte la description très détaillée de Vauquelin. (<ref name="PreuvesBio" /> p 45 à 47)
 
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=== _ 1807 La moutarde et le radis formeraient du potassium ===
 
[[Image:Henri_Braconnot.jpg|thumb|250px|Henri Braconnot (1780-1855)]]
En 1807, Braconnot, un chimiste réputé, montre la formation de potassium avec la germination de graines de moutarde et de radis. Cependant, des expériences faites par Lessaigne (1821), Jablonski (1836), de Sausure (1767-1845) ont contredit ces résultats, ils ne trouvèrent aucune variation de concentration en éléments chimiques. <ref name="Biberian" />
 
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=== _ 1910 La radioactivité à haute énergie ===
 
[[Image:Alpha_Decay.svg|thumb|250px|Radioactivité alpha par émission d'un noyau d'hélium]]
Vers 1910 à 1950, les physiciens commencent à comprendre l'intérieur des atomes et à explorer les transmutations par les réactions nucléaires dites fortes, puis des réactions dites à faible énergie (entre "forte" et chimique).
La radioactivité à haute énergie peut traverser la matière et provoquer des variations de composition chimique et des variations de masse globale dans un système qui alors n'est plus fermé.
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=== _ 1959 La transformation de sodium en potassium permet de limiter notre température =====
 
[[Image:Termometro.JPG|thumb|250px|Thermomètre 39°C=101°F]]
Les travailleurs en ambiance chaude à plus de 37°C à l’ombre, pour y résister, consomment beaucoup de sel (sodium) et rejettent beaucoup de potassium. Ceci pendant plusieurs mois, et avec une limitation de la température corporelle autour de 39 °C. Les variations du bilan K/Na et du bilan thermique sont semblables (K et Na en milligrammes) :
* En mai, K/Na=0,75, l’excédent est de 1300 calories.
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=== _ 1962 L'azote surchauffé et respiré produit du monoxyde de carbone ===
 
[[Image:Clabecq JPG01.jpg|thumb|250px|Coulée de Haut-Fourneau]]
Depuis 1935, Kervran reçoit des dossiers d'intoxications mortelles par l'oxyde de carbone chez des soudeurs mais rien ne permettait de voir d'où était venu cet oxyde de carbone. <ref name="Decouverte" >Louis Corentin Kervran, A la découverte des transmutations biologiques, une explication des phénomènes biologiques aberrants, Guy Tredaniel Edition - Le Courrier du Livre, Paris, 1966, 18 cm, 192 p.</ref>
 
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Cette réaction est très particulière si on la considère du point de vue nucléaire.
 
On peut décrire cette réaction nucléaire 2 N :=: C + O (dans la notation de Kervran) comme une fission d'un atome N vers C et un proton, imédiatementimmédiatement suivie d'une fusion de l'autre atome N et du proton vers O.
 
Cela soulève la question de la direction du proton qui quitte un N exactement en direction de l'autre N.
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=== _ 1965 Des bactéries, levures et moisissures produisent du potassium ou du phosphore ===
 
[[Image:S_cerevisiae_under_DIC_microscopy.jpg|thumb|250px|une levure Saccharomyces cerevisiae]]
Hisatoki Komaki, <ref name="Komaki" >Hisatoki Komaki, Chef du laboratoire de Microbiologie appliquée de la Faculté des Sciences de la Nutrition de l'Université Mukogawa, à Nishinomiya, 1500 élèves en 1963</ref> a d'abord voulu vérifier un des résultats de Louis Kervran, puis a développé ses propres expérimentations avec ses élèves.
 
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=== _ 1967 Les souris produisent du calcium à partir de magnésium ===
 
[[Image:Gray81.png|thumb|250px|calcification des os (mâchoire d'embryon de veau)]]
La conception classique en 2009 sur la calcification des os est de dire que le calcium des os vient du calcium de l'alimentation. Pourtant plusieurs biologistes classiques réputés ont essayé de le montrer sans y réussir à l'époque de Kervran et les études récentes continuent de montrer qu'un supplément de calcium n'améliore ni la calcification, ni la résistance aux fractures.
 
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* Stolkowski a écrit : "Finalement il est d’usage de masquer notre ignorance de l’origine biochimique du calcaire en désignant ce qui est sécrété par les cellules formatrices sous le nom de protéine phospho-carbonatée"
* En 1939, Drach, Directeur d’un laboratoire d’océanographie, rédige une thèse sur la mue du crabe et conclue page 354 : "Rien ... ne permet d’affirmer la nécessité d’un apport alimentaire de calcium pour la construction du squelette ...". La carapace imperméable est formée de fins cristaux de calcite et se forme par l’intérieur. Drach ne voit que les branchies comme entrée possible du calcium vers le sang, mais n’a pu le prouver car on ne sait pas ou passe ce calcium qu’on ne retrouve pas dans l’organisme. Une substance où l’on ne peut trouver de calcium devient du calcaire en quelques heures dans le tissu à canaux hexagonaux où se forme la carapace (comme pour la formation des os).
[[Fichier:Komárom-Selye János-szobor.JPG|thumb|right|'''Selye János''' ou '''Hans Selye''' (1907-1982)]]
* En 1962, Hans Selye écrit Calciphilaxie, 582 pages pour étudier le métabolisme du calcaire, et conclut : "La nature du mécanisme local de la calcification est un des plus importants problèmes de biochimie non résolu."
* En 1966, le docteur L.Bertrand compile 83 références qui montrent qu’une carence en magnésium entraîne une hypocalcémie et conduit à une tétanie (spasmophilie). L’administration de calcium ne rétablit pas une calcémie normale, mais l’ingestion de magnésium oui (PB p 77). Le Docteur Bertrand écrit : "Les manifestations tétaniques hypocalcémiques sont conditionnées par une hyperkaliémie..." dans "Spasmophilie" Cahiers Sandoz n° 7, juin 1966 (Ca - H :=: K) (<ref name="PreuvesBio" /> p 104).
* En 1967, F. Bronner, de l’école de médecine de Louisville, écrit une étude de 10 pages, dans "Transactions of the New York Academy of Sciences", février 1967. Il a expérimenté sur 109 rats alimentés avec des taux différents de calcium. Il écrit qu’une erreur technique systématique est invraisemblable et que ses bilans ne peuvent être faux. Le bilan du calcium est négatif, l’organisme rejette plus de calcium qu’il n’en ingère.C’est incompréhensible, et il reconnaît que cette situation est un vrai paradoxe et qu’il faut pousser les recherches plus loin.
 
[[Image:Tibial Fracture.jpg|thumb|250px|Fracture du tibia]]
Plusieurs études récentes montrent qu'un apport de calcium ne réduit pas le risque de fracture, même avec de la vitamine D :
* Dr Fraze Anderson : Sur 5292 personnes de 70 ans et plus et de moins de 58 kg, après une première fracture de moins de 10 ans, elles ont le même risque de 13% d'une autre fracture.<ref>Dr Fraze Anderson, Prevention of low-trauma fractures in older people The Lancet, Volume 366, Issue 9485, Page 543, 13 August 2005
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C'est pour montrer que le calcium osseux provient du magnésium (pour certaines espèces) que Louis Kervran a réalisé son étude sur les souris.
 
[[Image:Micromys_minutus_%28aka%29.jpg|thumb|250px|Souris naine, Micromys minutus]]
Des [[souris]] (un lot de 24) ayant reçu pendant 5 jours un supplément de [[chlorure de magnésium]] de 100 mg/kg/jour ont grossi de 15 % de plus, et ont formé 0,64 g de plus de [[calcium]] et 0,60 g de plus de [[phosphore]], par rapport au lot témoin (de 24 autres souris). Ici toutes les conditions d’expérimentation et les méthodes de mesures sont les mêmes pour les deux lots de souris nourries par gavage, avec pesées des excréments.
Le lot avec supplément de Mg :
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C'est à propos de l'expérimentation de Nicolas Vauquelin que Louis Corentin Kervran a reçu le [http://fr.wikipedia.org/wiki/Ig_Nobel Prix Ig Nobel parodique] en 1992, en physique : ardent admirateur de l'alchimie, pour sa conclusion que le calcium des coquilles d'œufs de poulet est créé par un processus de fusion froide.
* Alors que le poulet ne pond pas d'œuf,
* et que l'expérimentation est de Vauquelin et non de Kervran, qui l'a seulement fait connaitre,
* et qu'il ne s'agit pas d'alchimie mais de science exacte,
* et que la fusion froide vient d'être découverte en 1989,
* et qu'il ne s'agit pas exactement de fusion froide mais de transmutation biologique,
* et que Kervran a déjà été proposé mais non nommé pour le véritable prix Nobel en 1975,
* et que Louis Kervran est déjà décédé depuis 1981.
 
=== _ 1994 La variation de masse biologique globale est confirmée ===
 
[[Image:Think about balance.png|thumb|250px|Conservation ou variation de masse ?]]
En 1994, Klaus Volkamer reproduit et confirme les mesures de variations de masse biologique isolée de Hauschka de 1934 à 1940, voir ci-dessus.
<ref name="Volkamer" >Experimental Re-Examination of the Law of Conservation of Mass in Chemical Reactions <br/>