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Une automatisation plus poussée, permettant de commander électriquement les réglages du diaphragme et de l'obturateur, nécessitait à la fois des systèmes de mesure plus sensibles, plus précis, mais également une alimentation électrique indépendante de la lumière extérieure. On a donc fait appel à d'autres composants photosensibles comme les photorésistances, les photodiodes, etc. dont la présence dans les appareils est vite devenue habituelle dans les années 1960. Les éléments sensibles au sulfure de cadmium (CdS), les premiers apparus, ont été abandonnés assez vite en raison de leur effet de mémoire qui faussait parfois les mesures. Ils ont fait place à des cellules au silicium beaucoup plus performantes. De nouveaux circuits électroniques ont fait leur apparition pour commander les paramètres de l'exposition.
 
Les posemètres intégrés fonctionnant habituellement en lumière réfléchie donnent de bons ou assez bons résultats dans la majorité des circonstances mais ils se laissent « piéger » très facilement lorsque les luminances du sujet s'écartent de la moyenne, par exemple sur la neige, le sable ou lorsque l'on veut photographier à contrejour. Un posemètre indépendant capable d'opérer en lumière incidente, ou même parfois la bonne vieille [[règle du diaphragme 16]], sont alors plus efficaces. Les pièges sont nombreux, outre ceux qui viennent d'être cités, il y a par exemple le [[portrait]] : une femme de type nordique, au teint claireclair, ou une femme noire, éclairées de la même façon, nécessiteront toutes deux le même temps de pose. Le posemètre intégré peut très bien, avec de tels sujets, donner des écarts de temps de pose allant de 1 à 4 (jusqu'à « 2 diaphragmes »), et conduire à une surexposition du modèle noir, dont le blanc des yeux ou les dents seront « cramés ». Les photographes de [[mariage]] doivent très vite apprendre à se débrouiller avec la robe blanche de la mariée et le costume sombre du marié.
 
La possibilité de mettre en mémoire les paramètres de la pose est extrêmement utile. Beaucoup d'appareils offrent cette possibilité par une simple pression à mi-course du déclencheur. On peut alors faire une mesure sur une zone significative, de même luminosité que celle du sujet principal, mémoriser les valeurs et changer ensuite le cadrage pour une meilleure composition de la photographie, par exemple pour décentrer le sujet.