« Méthodes de propulsion spatiale/Principes fondamentaux de la propulsion » : différence entre les versions

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+satellisation
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Considérons désormais un moteur-fusée au débit massique de 10 kg/s. Les gaz sont éjectés à 1000 m/s. La poussée qu'il communique au lanceur est donc de <math>10\times1000 = 10000 N</math>.
 
== Satellisation ==
[[Fichier:Canon Newton.svg|thumb|{{figure|4}}Le canon de Newton.]]
Pour comprendre pourquoi les satellites tournent, nous allons imaginer que nous construisons une tour de 300 kilomètres de hauteur (F<span style="font-size:80%">IGURE 4</span>). En haut de cette tour, nous installons un canon. Nous tirons un premier boulet, avec une certaine quantité de poudre (cas A). Le boulet va décrire une trajectoire courbe, et retomber sur Terre sous l'effet de la gravité. Tirons un nouveau boulet, en mettant plus de poudre. Le boulet va partir avec plus de vitesse, il va aller plus loin, et retomber au sol (cas B). Nous essayons une nouvelle fois, avec une importante quantité de poudre. Le boulet va aller encore plus vite, il va à nouveau décrire une trajectoire courbe mais le sol va se dérober sous lui&nbsp;: la Terre est ronde ! Il va donc tomber indéfiniment autour de la Terre : il est sur orbite (cas C).
 
Les satellites sont mis sur leur orbite par un lanceur. Le lanceur est tiré à la verticale, puis basculé à l'horizontale pour donner de la vitesse au satellite. N'est-ce pas exactement la même chose que notre histoire du canon sur sa tour de 300 km ?
 
Le mouvement d'un satellite sur orbite est régi par les 3 lois de Kepler. De savantes formules montrerons que la vitesse a laquelle le satellite doit être mis sur orbite dépend de la masse de l'astre autour duquel il doit tourner et de l'altitude de l'orbite. Sur Terre, pour une orbite basse à 200 kilomètres, la vitesse sera de 7,78 kilomètres/seconde. Elle est de 10,2 km/s pour une orbite géostationnaire, à près de 36 000 kilomètres...
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{{en travaux}}