« Une histoire des transmutations biologiques » : différence entre les versions

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Vysotskii, Volkamer
+ Etude, + Définition, + Variations, + Apports expérimentations
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Kervran, qui rapporte cette expérience, ne l'a pas lui-même reproduite, mais invite des chercheurs à le faire.
 
C'est à propos de cette expérimentation que Louis Corentin Kervran a reçu le [http://fr.wikipedia.org/wiki/Ig_Nobel Prix Ig Nobel parodique] en 1992, en physique : ardent admirateur de l'alchimie, pour sa conclusion que le calcium des coquilles d'œufs de poulet est créé par un processus de fusion froide.
* Alors que le poulet ne pond pas d'oeuf,
* et que l'expérimentation est de Vauquelin et non de Kervran qui l'a seulement fait connaitre.
 
=== _ 1807 La moutarde et le radis formeraient du potassium ===
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La vie utilise des transmutations atomiques biologiques.
 
Il termine le livre ”Preuves en Biologie de Transmutations à Faible Energie”, à Paris en automne 1974. (<ref name="PreuvesBio" /> p 308)
 
Le 21/01/1975, l'année où parait ce livre, Louis Corentin Kervran (1901-1983) est proposé pour le Prix Nobel en médecine et physiologie par la Faculté de Médecine d'Osaka (Japon), soutenu par l'Académie de Médecine de Paris (France) et il est membre de l'Académie des Sciences de New York (USA). <ref name="Nobel" >C. Louis Kervran 1901-1983, Nominated for the 1975 Nobel Prize in medecine and physiology http://www.lasarcyk.de/kervran/kervwork.htm</ref>
 
La proposition pour le prix Nobel, en anglais, est ainsi rédigée :
Dans le monde naturel, la transmutation de divers éléments se produit souvent avec une très faible énergie. Dans le but de confirmer le fait plus correctement, les nominés réalisent des expérimentations maîtrisées et précises depuis plus de dix ans. (voir la description de la découverte qualifiante pour le concours ; biographies des nominés.)
La découverte est soutenu par le Professeur L. TANON, Président du Conseil Supérieur d'Hygiène de France, Président de l'Académie de Médecine et autres. Avec le Prof. L. TANON, le nominant soutient aussi la découverte qui servira à contribuer aux progrès de la science biologique, spécialement en ce qui concerne la médecine, à la physiologie et à la biologie en agriculture.
Signé : Hiroshi MARUYAMA, M. D., ex-Professor, Facultée de Médecine, Université d'Osaka, Japon, 21/01/1975.
 
=== _ 1994 La variation de masse biologique globale est confirmée ===
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=== _ Tilandsia ===
 
== Etude des transmutations biologiques ==
== Perspectives ==
 
=== Définition des transmutations biologiques ===
=== Évolution du concept de conservation de la matière ===
 
Les transmutations biologiques sont l’ensemble des fusions et fissions de noyaux atomiques dans des organismes biologiques :
Au XVIIIème siècle la vie vient de la "force vitale" qui peut "créer de la matière".
* Les réactions constatées en biologie sont basées pour la plupart sur des fusions et fissions avec l’hydrogène, l’oxygène ou le carbone et concernent au moins : H, C, N, O, Na, Mg, Al, Si, P, S, K, Ca, Mn, Fe.
* Plusieurs de ces réactions sont réversibles, c’est-à-dire réalisées aussi dans l’autre sens par d’autres processus biologiques.
* Seuls certains isotopes sont concernés et les isotopes produits sont tous stables.
* Lors de ces réactions atomiques nucléaires biologiques, on n’a pas réussi à détecter les rayonnements habituellement produits par les réactions à haute énergie (alpha, bêta, gamma, rayons X).
* Elles n’utilisent que des interactions nucléaires dites à faible énergie.
* Elles s’accompagnent d’une variation de masse en accord avec l’énergie moyenne de liaison.
* Ces réactions sont lentes.
* Elles se produisent lors de processus biologiques.
* L’effet thermique résiduel est très faible et ne gène pas les êtres vivants.
* Louis Kervran propose de noter ces réactions suivant cet exemple Mg + O :=: Ca (<ref name="PreuvesBio" /> p 111)
* Elles respectent le principe de conservation de la matière, elles y intègrent la correspondance masse-énergie (e=mc2) de la relativité et modifient le principe d’invariance qui devient : Dans les transmutations biologiques, les réactions physico-chimiques conservent le nombre de nucléons mais modifient la composition en éléments chimiques.
* Elles se produisent peut-être aussi lors de processus géologiques, ou lors d'un phénomène voisin appelé "Fusion Froide" (Cold Fusion). Dans ces cas les conditions sont très différentes en pressions et températures et ne sont pas compatibles avec la vie.
 
Les contemporains de Louis Kervran les appelaient "Effet Kervran" et lui les appellaient « transmutations à faible énergie » (<ref name="PreuvesBio" /> p 9 à 15) ou "nuclido-biologiques" (<ref name="PreuvesBio" /> p 111).
En 1777, Antoine Lavoisier expose que : « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme». Il considère alors le nombre des atomes et leur permanence.
 
=== Les variations de masses ===
Mais dés 1795, des expériences montrent qu'en biologie il n'y a pas toujours conservation des éléments chimiques.
 
Il y a 2 variations de masses différentes, correspondant aux deux propositions de Lavoisier de 1977.
Vers 1896 à 1919, les chercheurs comprennent que la radioactivité nucléaire dite forte permet la modification de composition chimique et de masse globale.
 
==== La variation de masse totale ====
De 1934 à 1940 Hauschka mesure des modifications de masse biologique globale.
 
Lavoisier : Dans un système fermé, dans lequel se produisent (uniquement) des réactions chimiques, le poids total de matière est invariable.
Vers 1959, quelques chercheurs comprennent que les organismes biologiques sont capables d'utiliser des transmutations à faible énergie, donc de provoquer des variations de composition chimique et de masse globale, et plus tard le prouvent par une grande diversité d'expériences sur des espèces très diverses. Dans tous ces cas, il y a conservation globale des nucléons et de l'énergie. Et en biologie, il n'y a pas de radioactivité mesurable.
 
C'est à ce type de mesure de masse que correspond la variation de masse biologique globale isolée qu'ont observé Hauschka puis Volkamer. Cette variation de la masse globale ne contredit pas le principe de conservation de la matière, au sens du nombre de nucléons, qui ne change pas lors des transmutations biologiques, car l’écart vient de la variation d’énergie de liaison des nucléons dans les noyaux fusionnés ou fissionnés.
 
La plupart des éléments chimiques composant les êtres vivants ont des noyaux atomiques plus légers que celui du fer. Statistiquement, lors des fusions atomiques de ces éléments, l'énergie moyenne de liaison des nucléons augmente car les nucléons sont alors plus souvent dans des noyaux plus liés, et la masse apparente moyenne des noyaux augmente. Les fissions ont statistiquement l'effet inverse. La variation de masse totale n'est que la différence, un résidu, de toutes les variations positives et négatives que provoquent les transmutations, biologiques et autres. Même si cette variation montre que des transmutations existent, elle n'est pas très pertinente pour leur compréhension.
 
Dans les graines de cresson d'eau étudiées par Hauschka, l'augmentation statistique de masse à l'époque de la pleine lune indique que les fusions sont alors dominantes. Les fissions y semblent dominantes autour de la nouvelle lune.
 
==== Les variations de masses d'éléments chimiques ====
 
Lavoisier : Le poids total de chaque élément qui compose les substances est inchangé.
 
C'est ce type de mesure de masse qui a servi de base dans la plupart des expériences. Pour chaque élément chimique étudié, on mesure ou l’on évalue la masse de toutes les entrées possibles de cet élément, puis on laisse vivre l’organisme étudié, puis on mesure ou l’on évalue la masse de toutes les sorties. On ajuste éventuellement les entrées et sorties pour tenir compte des effets parasites des matériels d’expériences (dilution des parois, capture dans les filtres et autres). La différence entre le total des entrées et le total des sorties montre que la masse, donc le nombre d’atomes de l’élément a varié, donc que des atomes de cet élément se sont formés (ou ont disparu et sont sous d’autres formes). La seule explication actuellement disponible provient des fusions et fissions de la physique atomique qui permettent la formation ou la disparition d’atomes d’un élément.
 
=== Aspects théoriques ===
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Que reste-t-il à expliquer ?
 
==== Apports théoriques des expérimentations ====
 
Les expérimentations apportent les particularités suivantes, que la théorie devra expliquer :
* les microorganismes peuvent étendre leur capacité de transmutation à des éléments chimiques de très grandes masses atomiques (140 u.m.a. dans l'expérience de V. I. Vysotskii).
* les transmutations biologiques peuvent partir d'éléments radioactifs instables vers des éléments stables.
* La question de la direction du proton qui quitte un N exactement en direction de l'autre N.
* La question de la direction de séparation des parties fissionnées et de leur vitesse de séparation existe aussi dans les autres fissions biologiques, car les parties doivent rester dans des positions telles qu'elles ne soient pas perdues lors de la réaction chimique et qu'elles s'intègrent bien à des molécules utiles.
* On comprend aussi que la "catalyse" des transmutations biologiques englobe à la fois la maîtrise d'une réaction chimique où un atome apparait ou disparait, et la maîtrise fine de la séparation d'un noyau dans les deux parties voulues (et non d'autres fissions possibles), et leur positionnement après séparation par rapport aux molécules en cours de réactions chimiques.
* Mais, en considérant les faibles énergies en jeu dans ces transmutations, on pourrait aussi décrire cette réaction nucléaire 2 N :=: C + O comme un transfert d'un proton d'un atome vers un atome voisin comme s'ils étaient des parties peu liées d'un même atome "étendu".
 
=== Quelques hypothèses ===
 
== Perspectives ==
 
=== Évolution du concept de conservation de la matière ===
 
Au XVIIIème siècle la vie vient de la "force vitale" qui peut "créer de la matière".
 
En 1777, Antoine Lavoisier expose que : « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme». Il considère alors le nombre des atomes et leur permanence.
 
Mais dés 1795, des expériences montrent qu'en biologie il n'y a pas toujours conservation des éléments chimiques.
 
Vers 1896 à 1919, les chercheurs comprennent que la radioactivité nucléaire dite forte permet la modification de composition chimique et de masse globale.
 
De 1934 à 1940 Hauschka mesure des modifications de masse biologique globale.
 
Vers 1959, quelques chercheurs comprennent que les organismes biologiques sont capables d'utiliser des transmutations à faible énergie, donc de provoquer des variations de composition chimique et de masse globale, et plus tard le prouvent par une grande diversité d'expériences sur des espèces très diverses. Dans tous ces cas, il y a conservation globale des nucléons et de l'énergie. Et en biologie, il n'y a pas de radioactivité mesurable.
 
=== Doute scientifique ===