« Construire sa maison/Étude architecturale » : différence entre les versions

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C'est au cours de la programmation que l'on estime le caractère réaliste d'un besoin : les maîtres d'ouvrages commencent bien souvent par une "lettre au Père Noël" qui, au grès de la réalité de leur besoins quotidiens et de leurs moyens, s'ajuste peu à peu en une demande réaliste.
A ce jour, une part croissante de la demande évolue pour un habitat de plus en plus écologique : intégré dans des zones urbaines denses, à proximité des transports en communs, de commerces, de lieux d'activités et de loisirs, des habitats non dispendieux, compacts, bien isolés, qui profitent des apports solaires d'hiver et se protègent des risques de surchauffes estivales, qui recourent à des matériaux sains, écologiques et économiques. Les projets de réhabilitation sont aujourd'hui plus courants et généralement plus pertinents au regard de la notion de développement durable que les constructions neuves.
Notons que la demande d'une maison individuelle neuve au milieu de son grand jardin amène, bien souvent, à des désillusions : les maîtres d'ouvrages imaginent une villa généreuse dans un cadre somptueux et, au final, s'endettent pour habiter un pavillon sans exigences particulières en terme de qualité de vie, dans des zones périphériques résidentielles qui figent douloureusement des paysages sans envergures, coûtent énormément en termes de voirie et réseaux, obligent à une utilisation systématique de la voiture et participent globalement à une perte culturelle des modes d'habiter. Par ailleurs, les maisons auto-construites dans les zones rurales, notamment grâce aux passes-droits alloués aux agriculteurs, sont exceptionnellement intégrées au paysage avec talent. :Ces ilouvrages ne s'agitintègrent principalementpas deharmonieusement verruesavec quiles mitentpaysages de plus en plus lesdes campagnes.
 
== Esquisse ==