« Photographie/Finition et présentation des photographies/Projection des photographies numériques » : différence entre les versions

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Beaucoup de photographes s'y laissent prendre, y compris les plus chevronnés.
 
* Les images numériques sont projetées sur un fond noir, c'est bien de les « encadrer » mais '''il ne faut jamais les munir d'une bordure extérieure noire'''. En effet, une telle bordure devient purement et simplement invisible mais elle n'en occupe pas moins une partie non négligeable de la surface utile de projection et tout se passe finalement comme si l'image était simplement réduite.
 
* La matrice d'un projecteur vidéo n'est pas extensible à l'infini, elle comporte au contraire un nombre maximal de pixels. AvecPar exemple, avec un projecteur vidéo dontde la matrice comporte par exempleformat 1 024 x 768 pixels, toute image comportant plus de 1 024 pixels en largeur et/ou plus de 768 pixels en hauteur seraest recalculée et projetée malgré tout, mais sa taille seraest réduite, sa qualité aussi, et ses éventuelles bordures risquent fort de prendre un aspect très désagréable. Les photographies verticales sont nettement désavantagées en projection par rapport aux horizontales, et comme les nouvelles générations de projecteurs dérivent de plus en plus vers le panoramique, ça ne va pas s'arranger de sitôt !
 
* Les images numériques qui comportent de vastes zones noires en périphérie ont tendance à se fondre dans le décor lorsqu'on les ouvre sur un fond noir ou lorsqu'on les projette. Un mince liséré, par exemple 2 pixels blancs, ou mieux gris clair, permet alors de bien les délimiter. Parfois, il est préférable d'utiliser une couleur choisi en harmonie avec celles de la photo. Si l'on utilise un liséré, il faut autant que possible qu'il soit visible sur toute la périphérie de l'image. Dans certains cas, un encadrement plus complexe peut être utile pour atténuer un passage très brutal d'une image très lumineuse vers le fond noir.
 
* Les larges bordures blanches ont un effet encore plus néfaste dans le cas des images projetées que dans le cascelui des passe-partout en carton. Non seulement elles tuent tout ce qui est à l'intérieur, mais en plus elles éblouissent le spectateur, surtout si la projection est réalisée à l'aide d'un appareil très lumineux.
 
 
{{Attention|Il en résulte que pour participer à des salons ou concours photographiques dans lesquels les organisateurs demandent à la fois des fichiers en basse résolution (par exemple 1  024 x 768 pixels) pour le jugement et des fichiers haute résolution pour le catalogue et/ou les tirages qui serontdoivent être exposés, il faut adapter chacun des deux fichiers à ce que l'onson enusage attendspécifique ; de ce fait le « petit » fichier ne doit généralement pas être une simple copie réduite du « grand ».}}
 
 
Il n'est peut-être pas inutile de rappeler qu'un '''liséré''' est ''un ruban fort étroit dont on borde un habit, un gilet'' ou ''une raie plus ou moins étroite qui borde un ruban, un mouchoir, etc. et qui est d'une couleur différente de celle du fond'' (cf. Dictionnaires Littré, Larousse, etc.). Le participe passé '''liseré''', du verbe ''liserer'', est à l'origine un terme de botanique utilisé comme adjectif (une feuille liserée de blanc...). Certains dictionnaires modernes (Robert par exemple) admettent les deux orthographes ''liseré'' et ''liséré'' pour désigner une telle bordure, officialisant ainsi un usage fautif ; mettre les principes en accord avec les actes est toujours beaucoup plus facile que l'inverse.
 
Un liséré est donc par définition une bordure très étroite utilisée pour bien marquer les limites d'une surface, ce qui ne préjuge en rien d'autres caractéristiques telles que sa couleur (unie, dégradée...), son caractère simple ou composé (unicolore, bicolore...) ou encore sa structure (ajourée, festonnée...). Les lisérés peuvent être des ''passepoils''.
 
Un trait fin ornant une photographie et tracé à l'intérieur du cadre n'est certainement pas un liséré, mais un ''filet''.