« Photographie/Appareils/Posemètres intégrés » : différence entre les versions
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Les posemètres intégrés fonctionnent toujours en mesurant la lumière que le sujet renvoie et non pas celle qu'il reçoit. Cette façon de faire donne des résultats satisfaisants dans de nombreuses situations mais elle est très loin d'être idéale lorsque le sujet est très sombre ou très clair, lorsqu'il présente des contrastes importants, ou encore lorsqu'il comporte différentes parties présentent entre elles de forts déséquilibres de tonalités.
Rappelons ici qu'un posemètre fonctionnant
=== La mesure moyenne sur tout le champ ===
Dans ce mode de fonctionnement, la cellule mesure la luminance sur tout le champ photographié et se contente d'en faire la moyenne.
Considérons donc un exemple extrême, deux sujets mêmement éclairés et constitués l'un, par une boule de neige sur un tas de charbon et l'autre, par un boulet de charbon sur un tas de neige. Il est clair que le second renverra vers la cellule de l'appareil beaucoup plus de lumière que le premier, de sorte que les expositions préconisée pourront varier très fortement. Pourtant, la bonne exposition doit être exactement la même dans un cas comme dans l'autre ! Si la neige réfléchit 90 % de la lumière qu'elle reçoit et le charbon seulement 10 %, la cellule préconisera de poser dans un cas 9 fois plus que dans l'autre sans tenir compte évidemment de la boule de neige et du boulet de charbon dont l'importance dans le champ sera dérisoire.
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