« Tribologie/Lubrifiants/Lubrifiants solides et vernis » : différence entre les versions

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Les bases théoriques des phénomènes décrits ci-dessous se trouvent dans le chapitre '''[[Tribologie/Genèse des frottements|Tribologie - Genèse des frottements]]'''.
 
Les études des structures lamellaires du graphite et du bisulfure de molybdène confirment que le facteur de frottement varie de façon périodique avec leur inclinaison relative. Dans le cas de réseaux cubiques, le plus faible frottement a lieu lorsque le décalage angulaire est de 45 °. Pour le graphite, dont la structure est hexagonale, le facteur de frottement passe par un maximum tous les 60 °C, ce qui est conforme à l'intuition.
 
Jean-Michel Martin et son équipe de l'École Centrale de Lyon ont montré que lors du glissement, les feuillets de bisulfure de molybdène subissaient une double rotation par rapport à la direction du mouvement et par rapport aux autres feuillets, pour arriver à une position d'incommensurabilité. Ils ont découvert également que le dithiocarbamate de molybdène largement utilisé comme additif des huiles au Japon et aux États-Unis avait la propriété de former à la surface des pièces, sous l'effet du frottement, de petits feuillets de bisulfure de molybdène formés d'une seule couche de molécules. Outre leurs diverses actions protectrices, ces feuillets permettent d'abaisser le frottement jusqu'à des valeurs de l'ordre de 0,05.