« La médiation culturelle » : différence entre les versions

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La notion de «médiateur» est présente depuis bien longtemps dans notre histoire, puisqu'on considère que le mot lui même appartient à la langue française depuis le XIIIème siècle. Et son sens n'a que peu évolué depuis :
En 1314, Henri de Mondeville le définit comme «ce qui sert d'intermédiaire entre deux choses», et dans un texte de J. de Meun, on peut lire qu'il est «celui qui s'entremet pour créer un accord». Dans cette deuxième définition, on retrouve déjà, en plus de la notion de lien, l'idée d'arriver à l'entente de différentsdifférentes parties.
Cette idée de médiateur diplomate est d'ailleurs de plus en plus importante par la suite. En 1473, Beautemps-Beaupré, dans son ouvrage Coutumes et institutions de l'Anjou et du Maine définit le médiateur comme «celui qui intervient pour procurer un traité, une paix»
L'aspect du médiateur «intermédiaire entre deux choses» se retrouve également dans la définition de la religion catholique, qui fait de Jésus le «médiateur entre Dieu et les hommes».
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Dans le domaine de la culture, il ne s'agit plus de diplomatie, d'opposition d'opinion, mais d'une distance entre la culture et ses acteurs, et les spectateurs de cette culture.
 
Le besoin est donc de faire un lien, de créer un dialogue entre ces deux sectionsections, afin que les uns soient mieux compris et mieux approchés par les autres.
 
L'intérêt du médiateur culturel est d'assurer au plus grand nombre l'accès, aussi bien physique que social et intellectuel, à la culture.