« Photographie/Photométrie/Photomètres » : différence entre les versions

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Il se compose d'un écran en verre dépoli E, sur lequel les deux sources produisent deux ombres d'une tige opaque A ; l'ombre a<sub>1</sub> est éclairée uniquement par la source S<sub>1</sub>, l'ombre a<sub>2</sub> par la source S<sub>2</sub> ; on rend les deux ombres identiques. On peut toujours placer les sources de façon que les ombres a<sub>1</sub> et a<sub>2</sub> soient juxtaposées.
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|[[Image:Photomètre Bunsen.png|200px240px|center]]
|'''Photomètre de Bunsen'''<br>
Les deux sources S<sub>1</sub> et S<sub>2</sub> éclairent les deux faces d'une feuille de papier AB, qui porte une tache faite avec un corps gras ; l'œil, placé en O, voit simultanément les deux miroirs m<sub>1</sub> et m<sub>2</sub>. On s'arrange pour que la tache présente, des deux
côtés, le même contraste avec le reste de l'écran, c'est-à-dire ressorte de la même façon sur le fond formé par le reste de l'écran. L'éclairement est alors le même sur les deux faces. Le photomètre de Bunsen utilisé de cette façon est le type des appareils qu'on appelle photomètres à contraste.
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|[[Image:Photomètre Lummer-Brodhun.png|175px240px|center]]
|'''Photomètre de Lummer-Brodhun'''<br>
Les deux sources éclairent les deux faces d'un écran E ; la lumière diffusée par les deux faces de cet écran est réfléchie par les miroirs m<sub>1</sub> et m<sub>2</sub> et tombe sur un système de deux prismes de verre A et B. Ces deux prismes sont rectangulaires : le prisme A a sa face hypothénuse courbe mais présentant une partie plane bien polie par laquelle les deux prismes sont collés, à l'aide d'un peu de baume ayant le même indice qu'eux. La petite surface de contact laisse passer la lumière qui vient du miroir m<sub>1</sub> et ne réfléchit rien de celle qui vient de m<sub>2</sub> ; dans le reste du champ, on reçoit la lumière qui vient de m<sub>2</sub> et qui a subi la réflexion totale sur l'hypothénuse du prisme B. On vise la face hypothénuse du prisme B à l'aide d'une loupe L et on établit l'égalité d'aspect de la plage centrale avec celle qui l'entoure. Comme la symétrie peut n'être pas parfaite, on fait deux expériences, en faisant tourner tout l'appareil de 180° autour d'un axe normal à la droite qui joint les deux sources (ce qui est plus rapide que de substituer les sources l'une à l'autre) ; on prend comme mesure la moyenne des résultats obtenus.
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{| border="1" cellspacing="0" cellpadding="5"
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|[[Image:Photomètre Rood.png|240px200px|center]]
|'''Photomètre de Rood'''<br>
Les deux sources éclairent les deux faces d'un prisme de plâtre P ; devant le prisme se trouve une lentille cylindrique divergente L qu'un moteur électrique fait osciller de droite à gauche, à raison d'une quinzaine d'oscillations par seconde ; l'observateur, dont la position de l'œil est fixée par l'œilleton O, aperçoit alternativement les deux faces du prisme P. On fait varier l'éclairement de l'une de ces deux faces jusqu'à ce que la sensation de papillottement disparaisse.
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|[[Image:Photomètre à secteurs.jpg|240px200px|center]]
|'''Photomètre à secteurs'''<br>
On peut encore faire tourner avec une vitesse réglable, autour de son axe A, un disque D présentant des secteurs pleins et des secteurs évidés ; les pleins sont éclairés par l'une des sources, tandis que les vides laissent voir un écran fixe E éclairé par l'autre source. L'œil, placé en O, éprouve une impression de papillottement tant que les éclats du disque et de l'écran E ne sont pas égaux.