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Même si ces termes sont souvent mal définis dans les esprits ou sous la plume des journalistes, rappelons qu'il ne faut jamais confondre la '''photométrie''', qui s'intéresse à la perception sensorielle de la lumière, et la '''radiométrie''', qui étudie les aspects énergétiques des rayonnements. La première ne connaît véritablement qu'un seul récepteur, l'œil, la seconde fait appel à d'autres systèmes de mesure tels que les cellules photoélectriques ou les capteurs de lumière.
 
 
Les conditions pour qu'un photomètre puisse être considéré comme capable de permettre de véritables mesures sont les suivantes :
* deux flux lumineux égaux à un même troisième sont égaux entre eux,
* la superposition de deux ou plusieurs flux lumineux donne pour le flux résultant une valeur égale à la somme des valeurs trouvées pour les flux partiels.
 
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Il existe un très grand nombre de photomètres mais on peut les rattacher, à quelques exceptions près, à l'une ou l'autre des deux familles suivantes :
 
- les '''photomètres à identité d'aspect''' permettent d'observer simultanément deux plages éclairées par deux sources différentes et de faire en sorte, par différents procédés, qu'elles offrent à l'œil des luminances égales. Cette méthode donne de bons résultats si les lumières ont des compositions spectrales identiques ou voisines mais dans le cas contraire les résultats varient de manière incohérente d'un individu à l'autre et d'un jour à l'autre pour un même individu.
 
- les '''photomètres à papillottement''' font alterner sur une même plage les deux lumières à comparer. Lorsque la substitution a lieu à très basse fréquence, la sensation de papillottement est due à la fois à la différence de couleurs et à la différence de luminances. À partir d'une certaine fréquence critique de substitution, les couleurs se fondent mais la sensation de papillottement due à la différence de luminance persiste. En augmentant encore la fréquence, on atteint une seconde valeur critique au-delà de laquelle tout papillottement disparaît. Entre ces deux valeurs critiques
 
 
'''Le photomètre à papillottement doit être considéré comme le seul appareil satisfaisant pour la photopétrie hétérochrome''', à deux réserves près :
 
- Phénomène de Purkinje : la sensibilité maximale de l'œil se déplace vers les courtes longueurs d'onde en faible lumière, ce phénomène disparaissant pour des éclairements supérieurs à 10 lux.
 
- Phénomène de Macé de l'Épinay et Nicati (1883) : la répartition non uniforme des cellules visuelles fait varier la sensibilité de la rétine aux di­verses radiations selon le diamètre de la tache observée. Il devient négligeable si l'angle du champ visuel est inférieur à 2°.
 
 
Une diminution de l'éclairement ou une augmentation du champ augmen­tent la sensibilité au bleu. Pratiquement on devra donc respecter les conditions indiquées, c'est-à-dire :
 
<center>'''Éclairement > 10 lux, champ visuel < 2°'''</center>