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[[Image:Phoenix 500mm f8 mirror.jpg|thumb|250px|Objectif Phoenix de focale 500 mm]]
 
A priori les miroirs présentent un grave défaut pour la photographie, puisque: si on les utilisait seuls, l'appareil se trouverait du côté de l'arrivée de la lumière et celle-ci serait arrêtée par l'opérateur ou par la surface sensible. Cet inconvénient quiparfois pourraitconsidéré paraîtrecomme mineur avec les très grands miroirs utilisés en astronomie devient ici rédhibitoire.
 
Le système de Newton, par lequel l'image est renvoyée sur le côté par un miroir plan à 45°, est largement utilisé pour les observations astronomiques mais il n'est pas très pratique non plus pour les prises de vue,vues mais ce défaut est atténué lorsque l'on utilise; un appareil numérique doté d'un capteur orientable, puisque cela permet de viser dans des conditions moins acrobatiques. Le dispositif imaginé par Cassegrain est nettement meilleur pour la photographie directe au moyen d'un boîtier reflex monté sur le télescope, à condition que ce dernier soit placé suffisamment en hauteur. Sinon, avec un support trop bas, bonjour le torticolis ...
 
Les objectifs catadioptriques modernes sont pratiquement tous construits selon le schéma de Cassegrain-Bouwers. La lumière entre par un ménisque de Bouwers (M), se réfléchit deux fois sur les miroirs (R) et (R'), ressort à travers un second ménisque (M') et atteint la surface sensible S. Un tube T évite que les rayons qui n'auraient pas suivi le trajet « normal » puissent pénétrer dans la chambre noire. En plus de leurs rôles dans la formation de l'image, les deux ménisques assurent l'étanchéité du tube qui contient les éléments optiques, évitant ainsi l'intrusion de poussières et autres impuretés susceptibles de souiller gravement les surfaces métalliques très fragiles des miroirs.