« Photographie/Netteté des images/Systèmes de stabilisation » : différence entre les versions

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== EffetsQuand diversfaut-il dearrêter la stabilisation ? ==
 
=== L'appareil est fixe ===
* Si l'objectif est stabilisé, la visée des appareils reflex se trouve également stabilisée et l'on gagne en confort. En revanche si la stabilisation se fait par déplacement du capteur, elle n'agit pas sur la visée.
 
C'est facile à comprendre, lorsque l'on monte l'appareil sur un support stable, trépied ou autre, la stabilisation est a priori inutile. En fait les choses sont un peu plus compliquées car les capteurs tendent à interpréter les artefacts contenus dans les signaux électriques et le bruit numérique comme des informations concernant des mouvements ; ils envoient donc des instructions pour compenser les dits mouvements, mais comme ceux-ci sont « imaginaires », il en résulte un flou de mouvement sur des images qui devraient être normalement d'une netteté absolue. Cet effet est parfois appelé « mouvement fantôme », il suffit de débrayer la stabilisation pour l'éviter.
 
=== Problèmes d'axes ===
 
Lorsque la stabilisation fonctionne normalement, elle compense aussi bien les mouvements horizontaux que les mouvements verticaux. Cependant, lorsque l'on effectue un mouvement tel qu'un panoramique, par exemple pour suivre un concurrent lors d'une manifestation sportive (coureur, motard, etc.), le mouvement général lié à la prise de vue ne doit pas être compensé. Les systèmes de stabilisation actuels fonctionnent de façon « intelligente » et savent faire la distinction entre le mouvement de balayage horizontal et les tremblements de l'opérateur ; la compensation concernera donc les mouvements verticaux et pas les mouvements horizontaux. Lorsque ce « débrayage » partiel peut être réalisé de façon manuelle, par exemple lorsque l'appareil possède plusieurs modes de stabilisation, certains effets curieux, pouvant éventuellement produire des images originales, peuvent être obtenu.
 
Lorsqu'il s'agit de suivre la trajectoire d'un oiseau en vol, la direction du balayage est souvent oblique et l'appareil ne sait pas toujours comment interpréter correctement le mouvement. Paradoxalement, dans un tel cas, le débrayage de la stabilisation peut donner des images plus nettes. En pratique, des essais systématiques, dans les conditions réelles de prise de vue, permettent de savoir exactement quelle stratégie adopter, en fonction des habitudes du photographe et du matériel qu'il possède.
 
* En suivant un sujet en mouvement, la stabilisation agit dans une direction mais pas dans l'autre, il peut en résulter des effets intéressants.