« Mécanique, enseignée via l'Histoire des Sciences/La chute libre, avec vitesse initiale » : différence entre les versions
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Ligne 58 :
Cette solution a été donnée par Galilée, améliorée par Torricelli, son élève (de 1640 à 1642). En voici une démonstration :
Soit <math>\phi</math> = angle (OH,Vo). Soit Po le point de portée maximale,sur la courbe(S). Il faut démontrer, avec <math>\theta = 2\phi</math>, que <math>OP = {p
Décomposons le mouvement comme le fait Torricelli :
*Soit '''OR''' = '''Vo'''.t0 , le "mouvement comme rien" ! *et '''RP''' = +1/2 '''g''' .t0^2 la chute verticale. Prendre crayon+papier.
OR est bissectrice de HOPo, quand Po oscule la courbe (S)(on a vu que c'était une corde focale).
'''Le triangle ORPo est donc isocèle'''. Considérer le losange OPoRQ de côtés égaux OPo=RPo=RQ=OQ = 1/2 g.t0^2, de centre C :
*alors on lit géométriquement :
Cette démonstration historique est d'une élégance que n'a pas la traditionnelle "équation à racine double en tan(alpha)".
* '''La démonstration finale''' : En fait, Torricelli ne s'embarrassait pas de tout ce fatras précédent
On aura <math>\vec{OQ} = 1/2 \vec{g}t^{'2} + \vec{
et donc aussi "courbe dérivée" : <math>\vec{PoQ} = [\vec{
A la limite '''
Tout cela est très intuitif , corroborait Corinne, quelques années plus tard, car '''réciproquement''' pour Po , c'était O le point le plus loin et donc la vitesse en Po était aussi bissectrice, cette fois de (Poz,PoO), donc les deux vitesses en O et en Po sont orthogonales.
On peut ainsi dire que Torricelli non seulement avait compris la parabole comme antipodaire d'une droite (ce qui était bien connu), mais avait aussi compris la notion d'enveloppe d'un réseau de trajectoires <math>T_{\alpha}</math> en considérant l'intersection-limite de <math>T_{\alpha}</math>et <math>T_{\beta}</math>. Ce qui précède Clairaut d'un siècle!
== Exercices ==
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