« Mécanique, enseignée via l'Histoire des Sciences/La chute libre, avec vitesse initiale » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
m Révocation des modifications par 81.56.231.232 (Discussion) vers la dernière version de DavidL
Ligne 26 :
Ceux qui ont bien assimilé le cours de géométrie affine en déduise tout. En particulier, soit Vo verticale , et OH = Vo²/2g := h l'altitude maximale atteinte.
 
Toutes les paraboles obtenues en changeant seulement la direction de Vo ont un foyer tel que OF = OH , donc ce foyer est situé sur le demi-cercle(C<sub>F<sub>: cercle -des -foyers)) de centre O et de rayon h (évidemment en changeant l'azimut, le problème est à symétrie de révolution autour de Oz !).
 
Le vecteur vitesse Vo étant bissectrice de zOF , la position de F s'en déduit.
Ligne 38 :
==== Parabole de sûreté ====
 
Pour qu'un point P puisse être atteint par un boulet , il doit se trouver sur une des trajectoires paraboliques possibles, et donc on doit refaire à partir de P les mêmes constructions qu'en O : soit mener un cercle de centre P , tangent à la directrice qui va couper le demi-cercle (C<sub>F<sub>) en deux points F1 et F2 : le foyer le plus haut correspond à la trajectoire plombée, l'autre à la trajectoire tendue, si connues des pétanqueurs;
 
le cas limite F1=F2 (:=Fo) donne OFoPo en ligne droite : la corde étant focale,les tangentes en O et Po se coupent perpendiculairement sur la directrice (donc la droite z = z<submath>Hz_H<sub/math> = h) : donc l'ensemble des points Po décrit l'antipodaire (de centre O) de la droite z=h : soit la parabole de foyer O et de directrice z = 2h.
 
Évidemment pour Po , la situation est symétrique: O est point limite pouvant être atteint en tirant de Po avec la vitesse V(Po) telle que V(Po)² = Vo² -2g.z(Po)
Ligne 83 :
Tout cela est très intuitif , corroborait Corinne, car '''réciproquement''' pour Po , c'était O le point le plus loin et donc la vitesse en Po était aussi bissectrice, cette fois de (Poz,PoO), donc les deux vitesses en O et en Po sont orthogonales.
 
On peut ainsi dire que Torricelli non seulement avait compris la parabole comme antipodaire d'une droite (ce qui était bien connu), mais avait aussi compris la notion d'enveloppe d'un réseau de trajectoires {T<submath>T_{\alpha}<sub/math>} en considérant l'intersection-limite de {T<submath>T_{\alpha}<sub/math>}et {T<submath>T_{\alpha'beta}<sub/math>}.Ce qui précède Clairaut d'un siècle!
 
== Exercices ==