« Photographie/Thèmes/La photographie publicitaire » : différence entre les versions
Photographie/Thèmes/La photographie publicitaire (modifier)
Version du 13 juin 2009 à 19:31
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Parmi les mythes de la presse, analysés par Roland Barthes, figurent
En 1969, la sociologue Violette Morin relie les mythes publicitaires à l'idée d'utopie, rêve irréalisable, les mythes étant quant à eux du domaine de l'imaginaire non réel. Nous dirions aujourd'hui « virtuel ». En s'appuyant sur des exemples réels de publicités, elle démontre l'existence de trois niveaux qui font passer du « rêve pas tout-à-fait irréalisable » au rêve irréalisable, puis au « grand paradoxe idyllique » qui correspond à l'utopie maximale.
* Au troisième niveau, toute logique a disparu pour faire place à des affirmations « magiques » : ''Avec Mazda, la lumière se met à vos pieds'' ou encore ''Au Club Méditerranée, vous ne payez pas, vous donnez des coquillages''.
Tout ceci joue sur un déséquilibre fondamental de la personnalité de chacun d'entre nous : nous sommes à la fois très conformistes en cherchant à nous rapprocher d'une sorte de standard (en 2009, presque toutes les automobiles sont grises...) mais nous déclarons souvent rechercher l'originalité dans notre façon de vivre. Nous voulons à la fois être libres et tout posséder, ou, comme le dit Violette Morin, vivre en même temps en civilisé et en primitif : ''C'est au moment où l'homme connaît la plus forte
== Bibliographie ==
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