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== Le témoignage ==
 
L'amour profond qu'il portait à son pays, dont il parlait avec lyrisme, n'a jamais empêché Félix Arnaudin d'adopter, dans tous ses travaux, une démarche véritablement rationnelle et scientifique. La Haute-Lande, que nous connaissons aujourd'hui sous l'aspect d'un massif forestier densément peuplé de pins maritimes, offrait alors un paysage beaucoup plus varié, comportant des zones de forêts mixtes, des champs, des prés et des landes rases et souvent marécageuses où paissaient jusqu'à 650.000 moutons. C'est dans ce décor qu'il se déplaçait, généralement à bicyclette, pour interroger les habitants à l'aide de questionnaires de sa conception, réalisant ainsi un véritable travail d'enquête et d'enregistrement des traditions populaires et des conditions de vie des Landais.
 
Félix Arnaudin fut aussi un pionnier du reportage photographique, fixant de façon méthodique sur plus de 2.700 plaques les aspects les plus divers et les plus remarquables de la Haute-Lande. Ces photographies ne sont pas seulement documentaires, elles témoignent aussi d'un grand sens de l'observation et de la composition ; on y voit les paysages, les gens au repos ou au travail, les bergers sur leurs échasses, les animaux, les habitations, les outils et les instruments de la vie quotidienne, la mort aussi, des gens et des bêtes. Ce travail photographique est toutefois concentré sur un assez petit nombre de lieux qu'il considérait probablement comme particulièrement représentatifs ; par ailleurs, les procédés photographiques de son époque étaient bien plus contraignants que ceux que nous connaissons en 2009 et cela devait évidemmentsérieusement freiner sérieusement cette activité.
 
On peut dire de Félix Arnaudin qu'il fut à la fois linguiste, folkloriste, historien, ethnologue, photographe et écrivain.
 
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== Publications ==