« Dorure sur bois » : différence entre les versions

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Ce procédé donne une dorure très solide et durable, mais ne peut s'appliquer qu'à des objets de petite taille pour des raisons de manipulation, et supportant l'épreuve du feu. Il s'agit le plus souvent de [[Bronze d'art|bronzes d'art]] ou d'ameublement, ou d'autres métaux.
 
La dorure appliquée, on termine la surface par un brunissage, qui consiste à écraser la couche d'or dans les pores du support, à l'aide d'un outil appelé brunissoir constitué d'une pierre dure emmanchée: [[hématite]] , [[agate]] .
 
Une finition peut etreêtre réalisée gracegrâce à diverses recettes afin de modifier le ton de la dorure.
 
C'est un procédé qui donne une dorure de grande qualité, durable, qui a été appliqué à la plupart des [[sculpture]]s en bronze doré depuis la [[Renaissance artistique|Renaissance]]. Il est aujourd'hui quasi-abandonné, car sa mise en œuvre dégage des vapeurs de [[mercure (élément)|mercure]] très toxiques et dommageables pour l'artisan et l'environnement.
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L'objet, préalablement rendu conducteur à l'aide de plombagine (poussière de plomb) s'il ne l'était pas, est immergé dans un bain conducteur, et sert de cathode. L'anode est constituée d'inox ou de platine.
 
Ce procédé a été maîtrisé au XIXe siècle{{s-|XIX|e}} par l'orfèvre [[Christofle]], dont la réputation est due à la dorure de l'immense statue, fort connue, qui couronne [[Notre-Dame de la Garde]] à [[Marseille]], réalisée sous [[Napoléon III]].
 
Ce procédé est actuellement le plus répandu, à l'échelle industrielle, notamment en électronique. Il permet une dorure régulière, dont on maîtrise l'épaisseur. En ce qui concerne les bronzes d'art, il a l'inconvénient de se ternir un peu, et d'avoir un éclat métallique un peu froid, pas toujours heureux, le plus souvent mat.
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7. Le chiennage : Une fois la pose de l’assiette terminée, le doreur polit la surface assiettée afin que des petits grains restant ne rayent les feuilles d’or. Cette opération facilite également le brunissage.
 
8. La pose : L’application de la feuille d’or est très délicate, en effet vu leur fragilité elles ne peuvent être touchées a la main, elles sont posées en vrac sur un coussin, pour les déplacer le doreur utilise donc le plat d un couteau a dorer pour les positionner l une après l autre sur l avant du coussin, puis souffle dessus pour les aplatir, c’est le jonflage.
 
9. Le[[brunissage]] : Une fois le support sec, le doreur procède alors au brunissage. Cette étape consiste en l'écrasement le l'or avec une pierre d'agate pour le rendre brillant. Elle permet un contraste avec les parties restées mates.
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11. Le matage : A présent il s’agit d’une étape de protection et de conservation, on applique de la colle de peau de lapi n très diluée pour gainer l'or et le protèger.
 
11. la patine : C’est la finition, chaque patine étant unique elle aide à retrouver l’authenticité du produit, pour cela le doreur ajoute des larvis colorés ou encore reproduit l’usure du temps au moyen de craquelures, salissures etc.
 
== Liens externes ==
{{Wiktionnaire}}
*[http://www.dorure-palomares.com/ Atelier de dorure Antoine Palomares] Artisan doreur de père en fils depuis 5 générations
 
 
*http://www.doreur.fr/ Site d'un artisan vous expliquant sa passion, son travail. Vous pourrez decouvrir au fil de son site, les étapes de la dorure, les outils utilisés, son histoire, mais également des galeries d'image et un catalogue en ligne !
 
 
*http://www.gripari.fr/ Site d'un doreur amateur, indépendant de tout fournisseur. Détail des techniques utilisées, exemple par l'image.
 
 
*http://www.bellino.fr/ Dorure sur bronzes et orfèvrerie. Compléments d'information et nombreuses photos sur le site. Exemples de restaurations.
 
 
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[[Catégorie:savoir-faire]]