« Dorure sur bois » : différence entre les versions

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→‎Dorure à la feuille : Précision (dôme) et ajout Opéra Garnier
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== Dorure ( les étapes) ==
 
Il éxiste deux techniques principales de dorure: la dorure à l'eau et la dorure à la mixtion. On peut appliquer des feuilles d'or, d'argent, de cuivre palladium etc.
La dorure à l'eau, ou à la détrempe est le procédé le plus fréquemment utilisé sur le bois, le terme dorure doit être précisé par une qualification de la feuille : or ou argent, et de son application : eau ou mixion. La dorure sur bois à l’eau peut nécessiter jusqu'à 24 étapes, voici les principales :
La dorure à l'eau, ou à la détrempe est le procédé traditionnellement utilisé sur le bois.
 
1. Dégraisser et poncer le bois.
1. les apprêts : première étape consistant a insérer un matériau constitué d’eau, de collagène et de craie entre le bois et le revêtement décoratif et permet de « lisser » le bois et de Stabiliser les variations climatiques du support et masquer le veinage. Appliqué au pinceau son épaisseur est de 1 à 2 mm.
 
2. Apprêter : apppliquer une dizaine de couches d'apprêts. Ils sont constitués de colle de peau de lapin et de blanc de meudon. Les derniers blancs sont lissés puis adoucis.
2. Le ponçage : la surface de l'apprêt garde toujours des traces du passage de la brosse. L'artisan pallie à cet inconvénient par un lissage dès l'avant dernière couche, puis par un polissage de la dernière.
 
3. Le ponçage : avec de la prelle ou de papier de verre trés fin, pour rendre les apprêts parfaitement lisses.
3. La reparure : étape constituant un remodelage, en effet certaines couches d’apprêts empâtent la sculpture, il faut donc les reprendre, le repareur profite de cet occasion pour affiner les volumes en indiquant les détails qui n'existe plus dans le bois.
 
4. La reparure : étape comparable à la ciselure en orfèvrerie. A l'aide de fers à reparer le doreur fait ressortir les ornements, les arrêtes arrondies sous les couches d'apprêts, il affine la sculpture fait naitre des jeux d'ombre et de lumière. C'est une étape qui nécéssite une parfaite connaissance des styles.
4. Le jaunissage : phase constituant une légère coloration jaune dans le fond des ornements car dans les endroits difficilement accessibles la feuille d’or peut se fissurer.
5. L’assiettage : L'assiette appelée aussi le bol d'Arménie, facilite le brunissage de l'or. C'est une argile composée de terre et d'oxyde de fer qui lui donnent une coloration sanguine orangée.
 
5. Le jaunissage : application de jaune d'encollage (ocre jaune et colle de peau de lapin diluée).
6. Le chiennage : Une fois la pose de l’assiette terminée, le doreur polit la surface assiettée afin que des petits grains restant ni ne laissent de trous, ni ne rayent les feuilles d’or. Cette opération facilite également les brunissages.
 
56. L’assiettageAssietter : L'assiette appelée aussi le bol d'Arménie, facilite le brunissage de l'or. C'est une argile composée de terre et d'oxyde de fer qui lui donnent une coloration sanguine orangée.
7. La pose : L’application de la feuille d’or est très délicate, en effet vu leur fragilité elles ne peuvent être touchées a la main, elles sont posées en vrac sur un coussin, pour les déplacer le doreur utilise donc le plat d un couteau a dorer pour les positionner l une après l autre sur l avant du coussin, puis souffle dessus pour les aplatir, c’est le jonflage.
 
67. Le chiennage : Une fois la pose de l’assiette terminée, le doreur polit la surface assiettée afin que des petits grains restant ni ne laissent de trous, ni ne rayent les feuilles d’or. Cette opération facilite également lesle brunissagesbrunissage.
8. Le brunissage : Une fois le support sec, le doreur procède alors au brunissage des parties assiétées par l'écrasement de la pierre d'agate sur la feuille d'or, cette action les rend brillantes ( sur les parties saillantes) et permet un contraste avec les parties restées mates ( dans les fonds).
 
78. La pose : L’application de la feuille d’or est très délicate, en effet vu leur fragilité elles ne peuvent être touchées a la main, elles sont posées en vrac sur un coussin, pour les déplacer le doreur utilise donc le plat d un couteau a dorer pour les positionner l une après l autre sur l avant du coussin, puis souffle dessus pour les aplatir, c’est le jonflage.
9. Le ramendage : Au cours du ramendage, sur certaines partie l’or adhère mal et se détache. Le doreur comble donc chaque espace laissé vide à l’aide de petits morceaux de feuilles.
 
89. Le brunissage : Une fois le support sec, le doreur procède alors au brunissage. desCette partiesétape assiétéesconsiste paren l'écrasement dele la pierre dl'agateor suravec laune feuillepierre d'or,agate cettepour actionle lesrendre rendbrillant. brillantes ( sur les parties saillantes) etElle permet un contraste avec les parties restées mates ( dans les fonds).
10. Le matage : A présent il s’agit d’une étape de protection et de conservation, en effet le matage s’effectue a l’aide de deux produits, la colle de peau qui permet de diminuer l’éclat de l’or, et la gomme laque décirée qui permet de conserver la brillance de l’or sur du long terme. Ces produits sont manipulés et appliqués de façon délicate car sinon en vieillissant ils modifieraient la couleur de la dorure.
 
910. Le ramendage : Au cours du ramendage, sur certaines partie l’or adhère mal et se détache. Le doreur comble donc chaque espace laissé vide à l’aide de petits morceaux de feuilles.
 
11. Le matage : A présent il s’agit d’une étape de protection et de conservation, on applique de la colle de peau de lapi n trés diluée pour gainer l'or et le protèger.
 
11. la patine : C’est la finition, chaque patine étant unique elle aide à retrouver l’authenticité du produit, pour cela le doreur ajoute des larvis colorés ou encore reproduit l’usure du temps au moyen de craquelures, salissures etc.