« Dorure sur bois » : différence entre les versions

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Depuis l'[[Antiquité]], et notamment les [[Égypte antique|Égyptiens]], il a été d'usage de rehausser les objets d'art, de culte, ou précieux, en les recouvrant d'[[or]]. Ce métal, le seul à l'époque à avoir la particularité de ne pas s'oxyder, était symbole d'immortalité, et donc du divin.
 
On trouve ainsi des statuettes de bois, des objets en métal, en pierre, dont la surface totale ou partielle àa fait l'objet d'un recouvrement, à l'aide d'une feuille d'or très mince, afin de ne pas boucher les détails du support.
 
Cette pratique a évolué au cours des siècles, et on dore encore aujourd'hui beaucoup d'objets. Au fil du temps, on a vu apparaitreapparaître deux autres procédés de dorure.
 
 
== Dorure à la feuille ==
 
La dorure à la feuille, la plus ancienne, est toujours pratiquée, notamment pour des supports en [[bas-relief]] supportant mal d'autres procédés, comme le bois (encadrements de miroirs ou tableaux), le fer forgé, les plaques commémoratives, etc,. maisMais aussi des toitures ([[Hôtel des Invalides]] à [[Paris]]) ou des [[sculpture]]s.
 
L'or étant un métal très ductile, il est possible par martelage d'obtenir des feuilles très minces (quelques micromètres) et plastiques sans casser le fil du métal. Ces feuilles d'or sont alors posées à l'aide d'un pinceau sur le support préparé, parfois à l'aide de blanc d'œuf pour assurer l'adhésion. Un lustrage assure l'aspect final.
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L'objet, préalablement rendu conducteur à l'aide de plombagine (poussière de plomb) s'il ne l'était pas, est immergé dans un bain conducteur, et sert de cathode. L'anode soluble est constituée d'or pur.
 
Ce procédé a été maitrisémaîtrisé au XIXe siècle par l'orfèvre [[Christofle]], dont la réputation est due à la dorure de l'immense statue, fort connue, qui couronne [[Notre-Dame de la Garde]] à [[Marseille]], réalisée sous [[Napoléon III]].
 
Ce procédé est actuellement le plus répandu, à l'échelle industrielle, notamment en électronique. Il permet une dorure régulière, dont on maitrisemaîtrise l'épaisseur. En ce qui concerne les bronzes d'art, il a l'inconvénient de se ternir un peu, et d'avoir un éclat métallique un peu froid, pas toujours heureux, le plus souvent mat.