« Dorure sur bois » : différence entre les versions

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== Dorure à la feuille ==
 
La dorure à la feuille, la plus ancienne, est toujours pratiquée, notamment pour des supports en [[bas-relief]] supportant mal d'autres procédés, comme le bois (encadrements de miroirs ou tableaux), le fer forgé, les plaques commémoratives, etc, mais aussi des toitures ([[Hôtel des Invalides]] à [[Paris]]) ou des [[sculpturessculpture]]s.
 
L'or étant un métal très ductile, il est possible par martelage d'obtenir des feuilles très minces (quelques microns) et plastiques sans casser le fil du métal. Ces feuilles d'or sont alors posées à l'aide d'un pinceau sur le support préparé, parfois à l'aide de blanc d'œuf pour assurer l'adhésion. Un lustrage assure l'aspect final.
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Ce procédé consiste à appliquer sur le support un [[amalgame]] liquide, l'or ayant la particularité de se dissoudre dans le [[mercure]]. On chauffe ensuite l'objet, ce qui a pour effet de sublimer le mercure qui s'évapore, laissant l'or seul au fond des moindres détails du support.
 
Ce procédé donne une dorure très solide et durable, mais ne peut s'appliquer qu'à des objets de petite taille pour des raisons de manipulation, et supportant l'épreuve du feu. Il s'agit le plus souvent de [[Bronze d'art|bronzes d'art]] ou d'ameublement, ou d'autres métaux.
 
La dorure appliquée, on termine la surface par un brunissage, qui consiste à écraser la couche d'or dans les pores du support, à l'aide d'une bille d'agathe. Un polissage peut suivre, selon qu'on souhaite une dorure mate ou brillante.
 
C'est un procédé qui donne une dorure de grande qualité, durable, qui a été appliqué à la plupart des [[sculpturessculpture]]s en bronze doré depuis la [[Renaissance]]. Il est aujourd'hui quasi-abandonné, car sa mise en œuvre dégage des vapeurs de [[mercure]], très toxiques et dommageables pour l'artisan.
 
== Dorure galvanique ==